La France vient de parachever son coup d'état entamé en 2002 et qui a connu un tournant décisif avec les dernières élections présidentielles. Après avoir pilonné depuis la nuit d'hier la résidence du président GBAGBO, la France a jeté ce matin ses forces spéciales dans la bataille avec une trentaine de chars. Elles ont arrêté le président ivoirien avant de le livrer aux rebelles.
Quand la France prend les choses en main.
Si elle s'était faite discrète dans son soutien depuis la conquête du pays profond jusqu'à Abidjan, la France à dû se présenter officiellement au front face à la résistance des forces de défense et de sécurité. D'abord en obtenant par tous les moyens de l'ONU une résolution « fourre-tout » pour la protection des civiles. Munie de ce feu vert, Sarkozy affaiblit l'armée de GBAGBO en détruisant son armement. Cela ne permettra pas à la rébellion d'envoyer à l'Elysée la tête de Laurent Gbagbo. La France décide alors de prendre en main son coup d'état. La nuit du dimanche au lundi, la résidence de Laurent GBAGBO fait l'objet de pilonnage à outrance par 4 avions français et onusiens. Lundi matin, les forces spéciales françaises entrent en action. Une trentaine de chars encerclent la résidence, pendant que trois hélicoptères en vol stationnaire au dessus de la résidence, assurent la couverture aérienne de l'opération. La garde présidentielle décide de ne pas livrer un combat qui pouvait s'avérer suicidaire. Les forces spéciales de Sarkozy peuvent ainsi forcer le portail de la résidence mettre la main sur le combattant GBAGBO et le livrer aux rebelles qui étaient avec eux. La télévision du Golf a montré les premières images du président GBAGBO dans ses premières humiliations. L'idole de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique digne en débardeur s'épongeant le visage, puis une brève image de la première dame Simone Gbagbo pas mieux traitée. D'Abidjan à Dakar en passant par Yaoundé et Douala, partout où des africains ont soutenu ce dernier défenseur de l'Afrique digne, ces images resteront comme les plus difficiles à supporter pour cet homme qui a fait rêver en un continent qui se défait du joug colonial. La françafrique a encore de beaux jours devant...
Source Telediaspora