IRIB- Anonymous : après la lutte contre la Scientologie et les détracteurs de WikiLeaks, après le Printemps arabe, la masse d'internautes anonymes s'est étendue, amplifiée, renforcée. Le phénomène descend aujourd'hui dans les rues avec les indignés pour "Occupy Wall Street". Dans un ouvrage sobrement intitulé "Anonymous" à paraître ce lundi 21 novembre, Frédéric Bardeau et Nicolas Danet, deux communicants spécialisés dans les ONG, se placent "en observateurs d'un nouveau mouvement qui modifie les rapports de force au sein de la société". Alors, les anonymes sont-ils "pirates informatiques ou altermondialistes numériques?" Anonymous est un phénomène qui prend racine dans l'ADN contestataire du web, dans cette contre-culture américaine des années 1970 représentée par Stephen Wozniak [co-fondateur d'Apple] ou Richard Stallman [à l'origine du projet GNU]. Une contre-culture libertaire empreinte de cyberculture. Anonymous conjugue cette cyberculture avec une pop-culture (les mangas, les animés japonais, etc.) issue du forum d'images 4Chan [où les membres se nomment "Anonymous", NDLR].