Par Palestine Info
Le président américain Barack Obama est revenu sur son discours de vendredi dernier 19 mai, dans lequel il affirmait que l'État palestinien doit être établi sur les frontières de Juin 1967, à la suite des pressions exercées par l'occupation israélienne et le rejet de ses déclarations que les sionistes ont décrites comme une invitation au "suicide de leur entité".
Barack Obama a déclaré, lors d'un discours devant le lobby en faveur de l'entité sioniste AIPAC, à Washington, le dimanche soir 22 mai, que "l'échange de terrains entre la Palestine et"Israël"signifie que les nouvelles limites varient de la frontière de 1967", et de préciser sa déclaration dans son discours, énoncé le jeudi dernier, où il avait souligné que les négociations de règlement avec les Palestiniens doivent être fondées sur les frontières de 1967.
Il a souligné la nécessité d'une "solution à deux États" : Israël"un Etat juif démocratique, et un Etat palestinien pour les Palestiniens, et chaque Etat a une auto-détermination, la reconnaissance mutuelle et la paix", selon ses propos.
Le président américain a réitéré l'accent de la sécurité de l'entité sioniste comme une des priorités les plus importantes des États-Unis, en déclarant : "Nous allons continuer à la conserver en tant qu'une force militaire puissante", indiquant le soutien de Washington à côté de l'entité sioniste contre le rapport "Goldstone" sur la guerre sur Gaza, la fin de 2008.
Obama a souligné que "tous les efforts contre"Israël"dans l'Organisation des Nations Unies sont inacceptables."
Il a dit que l'accord de réconciliation entre Hamas et Fatah met de "nombreux obstacles à la paix", ajoutant : "Nous allons pousser jusqu'à ce que le Hamas reconnaisse Israël, accepte son droit à exister et à renoncer à la violence et respecter les accords passés", d'après ses allégations.
Barack Obama a également renouvelé sa demande au Hamas pour la libération du soldat sioniste Gilad Shalit, tout en ignorant l'arrestation de plus de six mille Palestiniens par l'ennemi occupant dont des centaines de femmes, d'enfants et des personnes âgées.
Source : Palestine Info