26/05/2011 alterinfo.net  18min #53502

 Revenant sur son discours pour répondre à la pression des sionistes, Obama déclare que l'État palestinien ne sera pas basé sur les frontières de 1967

Sayed Nasrallah demande à la nation arabe de proclamer ses « non »

 almanar.com.lb

Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a appelé la nation arabe à proclamer ses "non" pour faire face aux discours du président américain Barak Obama et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. "La nation qui ne fait pas cela est une nation morte, les gouvernements qui ne font pas cela sont des gouvernements morts"

Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a appelé la nation arabe à proclamer ses "non" pour faire face aux discours du président américain Barak Obama et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

"La nation qui ne fait pas cela est une nation morte, les gouvernements qui ne font pas cela sont des gouvernements morts" a-t-il clamé lors d'un discours prononcé ce mercredi, via l'écran, devant des milliers de partisans et sympathisants, rassemblés dans la localité de Nabi Cheeth (Békaa), à l'occasion de la fête de la résistance et de la libération.

Estimant que ces discours constituent un coup fatal au choix des négociations, le numéro un du Hezbollah a exhorté les pays arabes à suspendre l'initiative arabe, et à opter pour le choix de la Résistance.

Selon lui, les discours d'Obama et de Natanyahou sont la preuve que le choix pris par la résistance dès le début est le meilleur et celui des négociations s'est avéré être celui "de l'humiliation, de la dépression et celui des mendiants".
"Si nous avions attendu au Liban une unanimité nationale ou arabe ou une action internationale, notre terre serait toujours sous occupation en 2011", a-t-il expliqué.

Il a réaffirmé que la résistance restera malgré tout, "dans ses buts, ses sacrifices et ses martyrs et dans ses missiles aussi".
Assurant que "la victoire est scellée dans les fronts de ses hommes", et affirmant "avoir vu la peur dans les yeux de Netanyahou, hier, lorsqu'il parlait des missiles du Hezbollah".

Le numéro un du Hezbollah a mis en garde les peuples arabes qui se sont révoltés contre leurs régimes contre les tentatives américaines et occidentales de confisquer leurs révolutions, les appelant à rester vigilants face à tout ce qui est proposé par les Américains et leurs alliés.

Pour la première fois, le chef du Hezbollah a parlé de la situation en Syrie, rappelant ses positions de résistance et de persévérance dans le conflit arabo-israélien et ses contributions qui ont sauvé le Liban et l'ont soutenu.
Estimant que les données sur le terrain montrent que la majeure partie du peuple syrien soutient le régime et le président Bachar ElAssad, il s'est dit confiant des promesses de réformes du président syrien.

Voici les principaux points de son discours:

Célébration à la Békaa

Je félicite, tout d'abord, tous les libanais et les nations arabes et musulmanes à l'occasion de la fête de la résistance et de la libération qui coïncide cette année avec la naissance de la fille du Prophète (S), Sayeda Fatima Zahraa(S).

Nous avons choisi de célébrer cette fête cette année dans la Békaa, à proximité de la tombe du maitre de nos martyrs, Sayed Abbas Moussaoui (ex-secrétaire général du Hezbollah) pour rappeler au monde le rôle de cette région dans la libération du Sud. Et de rappeler le rôle de sayed Abbas qui s'est sacrifié avec sa famille en faveur de la résistance.

Une fête nationale pour tous les Arabes

Nous sommes engagés à célébrer chaque année cette fête qui n'est pas celle d'une communauté ou d'un parti mais la fête de tous les Libanais, mais aussi elle doit être celle des Palestiniens et de tous les peuples de notre nation. Nous assurons que le 25 mai 2000 est le fruit des sacrifices depuis 1948 et jusqu'à nos jours.

Les libanais doivent être conscients du succès historique qu'ils ont réalisé en 2000.

Quand on insiste sur la commémoration de cette occasion grandiose, c'est parce que le 25 mai a changé la face du Liban et les équations dans la région.
En plus, il y a un besoin stratégique et moral pour célébrer cette fête.

Dans notre histoire contemporaine, on a la Nakba (la catastrophe) et la Naksa (la défaite). Notre nation a besoin de célébrer les victoires afin de se débarrasser des jours noirs qui ont marqué son passé, son présent, et son futur et pour les effacer de leur mémoire et de leur inconscient.

L'équation a changée grâce au bon choix de la résistance

Aujourd'hui quand on entend les discours d'Obama devant l'Aipac, et celui de Netanyahu devant le congrès, nous sommes plus convaincus de la véracité de nos choix et de notre voie.

Les événements dans les trois dernières décennies ont prouvé que le choix juste, logique et efficace a été celui de la résistance populaire militaire. Par contre, le choix absurde et illogique qui ne mène à rien d'autre qu'à la dépression et à l'humiliation et à mendier est celui des négociations.

Si nous avions attendu au Liban une unanimité nationale ou arabe ou une action internationale, notre terre serait toujours sous occupation en 2011 et Israël aurait étendu l'occupation du Liban, les colonies auraient été implantées au sud de la rive du Litani, des millions de libanais auraient été expatriés.

Alors que la résistance a pu, grâce aux sacrifices, au Jihad, au sang des martyrs et à sa persévérance à renverser ces données et à libérer la terre sans conditions.

L'ancien premier ministre israélien, Isaac shamir a dit ce jour-là qu'Israël après le retrait du Liban est différent d'Israël avant cette date.

Il a rappelé les propos de Ben gourion (l'un des fondateurs de l'entité sioniste) qui avait dit que les Arabes ne devaient avoir d'autre choix que de prendre la fuite.

Or, celui qui ont fui en l'an 2000, c'est bien les soldats israéliens, celui qui a subi la défaite c'est l'armée "invincible". L'équation a changée grâce au bon choix de la résistance.

Le cours de l'histoire d'Israël a changé depuis le retrait du sud Liban et de la bande de Gaza.

Hier, je voyais la peur dans les yeux de Netanyahu quant il parlait au congrès des missiles du Liban, de Gaza, de la Syrie et de l'Iran.

Barak Obama semble comme un président qui s'excuse devant les sionistes

Après les "Non" de Netanyahu, sur quoi les Palestiniens vont-ils négocier?

Après les discours d'Obama et de Netanyahu, une grande question se pose, qu'est ce qu'ils ont laissé au peuple palestinien et à l'autorité palestinienne.

Si on revient aux propos d'Obama, il a réitéré son engagement à la sécurité et à la supériorité militaire d'Israël. Tout au long de son administration, lui qu'on a qualifié de modéré, la coopération américano-israélienne a atteint un point record. Il s'est dit contre la proclamation unilatérale d'un Etat palestinien, contre la réconciliation palestinienne, car il soutient la discorde inter palestinienne. Il a évoqué un Etat palestinien démilitarisé. Il n'a même pas résisté deux jours à ses propos liés aux frontières de 1967. Il a tenu à les expliquer et à les interpréter. Le président des Etats-Unis est apparu comme une personne qui s'excuse devant les sionistes.

Quant à Netanyahu, d'ailleurs comme l'ont dit les médias, nous avons entendu plus d'applaudissements que des paroles. Et cela a une connotation au congrès. Cela veut dire que tout ce que Netanyahu dit est un sujet d'unanimité de la part des deux partis républicains et démocrates aux Etats-Unis.

Hier, les Etats-Unis s'appelaient Netanyahu.

Il a dit que Jérusalem est la capitale éternelle d'Israël, qu'il faut chercher une solution aux réfugiés à l'extérieur des frontières, que l'Etat d'Israël est juif, qu'une présence militaire israélienne sur la fleuve du Jourdain était indispensable, que les colonies de la Cisjordanie seront annexées à l'entité sioniste, et qu'il n'y aura pas de retour aux frontières de 1967.

Il a demandé à Abbas de déchirer l'accord de réconciliation avec le Hamas et de retourner à la table de négociations.
Sur quoi les Palestiniens doivent-ils négocier?

Et après tout cela, il a promis d'être généreux dans les négociations, et il sera prêt à présenter de dures concessions. C'est de la pure tromperie et de la manipulation. Malheureusement, nos ennemis se comportent de cette façon avec notre nation.

Quelle devrait-être la réponse palestinienne et arabe

Obama et Netanyahu ont asséné un coup fatal à la soi-disant initiative arabe de paix. Il est temps de retirer cette initiative.

Lors du sommet de Koweït, le roi Abdallah avait dit qu'on ne pouvait pas laisser cette initiative sur la table pour longtemps.

J'appelle en votre nom la Ligue arabe à riposter aux discours de Netanyahu et d'Obama et à retirer d'une façon permanente l'initiative arabe.
C'est le minimum de riposte requis.
Quant au maximum, c'est quand la nation osera proclamer ses « Non ».

La nation qui ne fait pas cela est une nation morte, les gouvernements qui ne font pas cela sont des gouvernements morts.

En ce 25 mai arabe, les Palestiniens n'ont que la voie de résistance pour triompher et j'appelle toute la nation à faire ce choix.

Le Hezbollah et les révolutions

Il y a quelques semaines, le gouvernement de Kadhafi a accusé le Hezbollah de participer aux combats à Misrata et cela n'est pas vrai.

Il y a deux ans, quand il y a eu des manifestations en Iran certains sites électroniques appartenant à l'opposition iranienne ont dit qu'il y avait 1500 combattants du Hezbollah à Téhéran pour réprimer les manifestations, et ceci n'est pas vrai.

Au Yémen, lors de la guerre opposant le régime aux Houthistes, ils ont dit que le Hezbollah combat au Yémen et il y a 50 martyrs du Liban, et ceci n'est pas vrai.

En Syrie, un opposant syrien a accusé le Hezbollah sur la chaine Al-Arabiya d'avoir envoyé 3000 combattants en Syrie pour défendre le régime syrien. Et il nous a menacés de les renvoyer dans des cercueils si on ne les retirait pas. Un de nos responsables a démenti cette information sur Al-Arabiya.

D'ailleurs le site des forces libanaises, a parlé des sinpers du Hezbollah à Homs et a prétendu qu'il y a dix martyrs du Hezbollah.

Dieu merci, à Bahreïn il n'y a pas eu d'actions militaires pour qu'on nous accuse. Le peuple là bas poursuit son mouvement ultra-pacifique malgré la destruction des mosquées et les arrestations.

Ce démenti est important avant de passer à la situation arabe et syrienne. Et je dis à tous ces menteurs dans les chaines satellitaires, les journaux, les sites internet et à tous ces journalistes vendus que nous n'envisageons aucune intervention militaire dans n'importe quel pays arabe.

Mais admettons que nous voudrions combattre quelque part, nous au Hezbollah; avons le courage de dire haut et fort où nous combattons et où nous tombons en martyr, car ce sera un lieu digne d'honneur et non pas de honte.

Aux Arabes: ne vous fiez pas aux Américains, ils veulent confisquer vos révolutions

Concernant la situation arabe, nos positions étaient claires. Notre position est basée sur deux critères :

1-La position de ce régime arabe du conflit arabo-israélien et de la cause palestinienne.

2-L'impossibilité qu'il y ait des réformes au niveau interne.

Notre position dépend de ces deux critères. On n'a pas de double langage.

Il y a des révolutions qui en principe ont triomphé comme en Egypte et en Tunisie mais n'ont pas encore accompli leur victoire; alors que d'autre pays sont entrés dans des phases critiques comme en Libye, au Yémen et à Bahreïn.

Quand on prend des positions à l'encontre d'un pays, nous aspirons à ce qu'il y ait une harmonie entre les gouvernements et les peuples et à ce que les régimes et les gouvernements s'intéressent aux problèmes de leurs peuples.

Il est de notre devoir de mettre en garde les peuples arabes que les Etats-Unis et Israël veulent confisquer les révolutions arabes. Et c'est ce que l'on constate à travers le discours d'Obama. Ils veulent confisquer les révolutions par les belles paroles et l'argent.

Un des hommes d'affaires du Golfe m'a révélé un jour qu'un seul pays du Golfe dépose à lui seul la somme de 3300 millards dollars dans les banques américaines. Cet argent sera gelé au cas de leur mécontentement.

Les Américains veulent corrompre l'Egypte par 2 milliard dollars. Eux qui ont soutenu jusqu'à la dernière minute Hosni Moubarak. Ils s'ingèrent pour confisquer le sang et les sacrifices des Egyptiens et c'est ce qu'ils font dans les autres pays.

L'homme se sent humilié quand Netanyahu parle des jeunes et des révolutions arabes. Il a humilié toute la nation. Or si c'était Ahmadinejad qui avait parlé des gouvernements arabes, vous auriez vu les médias et les gouvernements arabes se soulever contre l'ennemi des Arabes et parler d'une ingérence et d'une invasion de l'Iran.

Hier, Netanyahu a humilié tous les rois, présidents et dirigeants arabes, voire tous les jeunes arabes. Ce grand menteur a dit que les 300 millions arabes ne jouissent ni de liberte, ni de dignité ni de démocratie, prétendant par contre que seul le million d'Arabes vivant dans son soi-disant Etat d'Israël jouit de démocratie.

détrompez-vous Monsieur Netanyahu, nous au Liban, nous sommes les libres de ce monde, nous avons acquis notre démocratie par notre sang.

Nous avons vaincu ton épée et tes maitres et nous faisons partie de la nation arabe, des peuples arabes et des jeunes arabes.

Les Etats-Unis veulent confisquer ces révolutions, les révolutionnaires ne doivent pas se fier aux Américains, ils doivent savoir que les Etats-Unis courent après leur intérêts. Si Obama est honnête, qu'il respecte la volonté du peuple irakien et afghan.

Qu'il se retire de l'Irak, au lieu d'exercer des pressions sur le gouvernement, pour qu'il laisse des milliers de soldats sous prétexte de protéger l'ambassade et les consulats implantés de par le pays.

Je dis aux peuples révoltés soyez sur vos garde face à l'administration américaine et ne vous jetez pas de nouveau dans le berceau américain.

Sayyed Nasrallah au peuple syrien: préservez votre régime et donnez lui une chance pour les réformes

Nous au Hezbollah avons beaucoup d'estime pour la Syrie pour sa direction pour son président Hafez ElAsssad et de son président Bachar ElAssad et pour le peuple syrien résistant et persévérant qui a pendant de longues décennies supporté les conséquences de ses positions nationalistes de sa direction, et de l'armée syrienne qui a offert des sacrifices considérables
La Syrie a beaucoup donné au Liban, elle a empêché la division du Liban, qui menaçait dans les années 70

La Syrie a beaucoup aidé l'unité du Liban, elle a arrêté la guerre civile sanguinaire qui risquait de la saper, elle a aidé le Liban dans sa résistance dans sa libération contre l'entité sioniste, dès 1985, de la montagne, de Beyrouth, de Saïda et de Tyr, de la Békaa de l'ouest et de Nabatyé, jusqu'à la libération en l'an 2000 date de la libération de la totalité de la bande frontalière, à l'exception des hameaux de Chébaa et des collines de Kfar Chouba, sans oublier la persévérance et la résistance durant la guerre de juillet 2006.

Nous ne pouvons pas oublier comment la Syrie a bercé la résistance du Liban et le peuple libanais aussi, qui s'est réfugié eu Syrie ; son régime, son peuple, son armée, nous ont tous bercés

C'est pour cela lorsque nous nous préoccupons pour la Syrie, nous nous préoccupons aussi bien pour son régime que pour son peuple.
Nous ne sommes pas soucieux pour son régime, mais pour ce qui est en train de se préparer contre lui et contre le peuple syrien.

Personne ne nie que la Syrie a commis des fautes au Liban, le président syrien l'a avoué ouvertement devant le conseil du peuple, mais la Syrie a aussi fait beaucoup de bonnes choses pour le Liban au niveau historique et national

Deuxièmement, il y a la position de la Syrie vis à vis d'Israël, de la résistance palestinienne, de la cause palestinienne. Il y a la persévérance de la Syrie face à toutes les pressions depuis la conférence de Madrid, depuis le lancement du processus de paix sa persévérance face aux campagnes de désinformation et de dramatisation, face aux propositions alléchantes qui lui ont été faites.

Troisièmement, il y a la position de la Syrie du projet du nouveau Moyen Orient qui a été avorté par la résistance au Liban via son portail oriental et maintenant les États-Unis et Israël tentent de le faire entrer par une autre porte.
Nous sommes donc face à un pays résistant et persévérant en tant que régime, que direction, que peuple et en tant qu'armée.
C'est un point central

Mais il y a aussi d'autres points essentiels à partir desquels nous élaborons notre position, dont celui que la direction syrienne est persuadée de la nécessité des réformes, d'éradiquer la corruption et d'ouvrir de nouveaux horizons dans la vie politique syrienne.

Moi personnellement, je crois sincèrement, en fonction de mes discussions avec lui, que le président El Assad adhère sérieusement à la nécessite de réaliser des réformes. Je sais beaucoup plus que cela. Il est disposé à aller très loin dans les réformes mais en toute sérénité et responsabilité.

Parfois, nous sommes face à un régime fermé, comme c'est le cas du Bahreïn, de Kadhafi, mais en Syrie nous ne sommes pas face à un régime fermé; bien au contraire il ne cesse de dire qu'il est prêt et disposé à des réformes ;

De plus, en fonction des données et des informations, loin de celles véhiculées par certains médias satellitaires arabes, le peuple syrien soutient dans sa grande majorité le régime et le président syrien et mise sur ses démarches de réforme. Nous sommes du côté du peuple syrien.

L'un des facteurs qui élabore aussi notre position à l'encontre de ce qui se passe en Syrien est que le renversement du régime constitue indéniablement un intérêt américain et israélien et vise à le remplacer par un régime similaire aux régimes modérés qui peut signer la paix avec Israël et capituler.

Parmi les facteurs qui élaborent notre position est que ce qui se passe en Syrie va affecter notre pays le Liban et toute la région... il y a aussi l'engagement du Liban à l'encontre de la Syrie à commencer par l'accord de Taëf et par les accords bilatéraux

En fonction de toutes ces données, il nous incombe en tant que Libanais en général, à nous en tant que mouvement de résistance face à Israël, d'avoir une position responsable qui est la suivante.

1- Que nous veillons tous à la sécurité, la stabilité et au salut de la Syrie, en tant que régime, que peuple et qu'armée.

2- Nous appelons les syriens aujourd'hui à préserver leur pays, à préserver leur régime résistant et persévérant et à lui accorder la chance de collaborer avec toutes les catégories du peuple pour réaliser les réformes requises et choisir la voie du dialogue et non celle de la violence

3- Que les Libanais ne s'ingèrent pas dans ce qui se passe en Syrie et de laisser les Syriens, ils sont capables de la faire. Mais si nous pouvons jouer un rôle positif, allons-y !

4- Nous récusons les sanctions infligées par les États-Unis et l'occident qui voudrait que le Liban s'engage contre la Syrie ; c'est d'ailleurs l'un des objectifs de la visite de Feltmann au Liban. Il doit y avoir une position officielle et populaire ferme à ce sujet ; le Liban ne devrait en aucun poignarder la Syrie dans le dos et trainer dans des projets américains contre elle ;

Nous devons nous entraider pour que la Syrie sorte forte et persévérante car ceci est dans son intérêt et dans l'intérêt du Liban, des pays arabes et de toute la nation.

Fier d'être offensé par Obama et Netanyahu

On a eu l'honneur d'être offensé par Obama et Netanyahu les dirigeants des deux pays d'occupation et de terrorisme dans le monde.

Nous sommes fiers quand notre ennemi et tout ce qui ont été mentionnés dans leurs discours le doivent (Hamas, Syrie, Iran).

Nous devons voir le coté positif, Obama reconnait devant l'Aipac que le Hezbollah fait partie essentielle et efficace de l'équation politique dans la région.

C'est une fierté pour le Liban et le Hezbollah. Par contre si Obama et Netanyahu, nous avaient flatté, nous aurions appelé à une réunion urgente au niveau des dirigeants du Hezbollah pour voir où sont les lacunes et par conséquent refaire une révision. Quand le Satan te flatte tu dois avoir peur. Telle est l'école de l'imam Khomeiny.

Le retard dans la formation du cabinet

Depuis la chute du gouvernement il y a 4 mois. La nouvelle majorité en plus du nouveau Premier ministre et du chef d'Etat n'ont pas pu former le cabinet. Or, un des biens involontaires de ce retard montre comment l'autre partie politique (les forces du 14 mars) se comporte avec le Hezbollah.

Quand le gouvernement est tombé, ils ont mené des campagnes d'incitation et parlé d'un coup d'état, d'un gouvernement du Hezbollah, d'un gouvernement du Velayat Fakih. Or, maintenant ils ont arrêté car ils ont réalisé qu'il n'y pas eu de coup d'état iranien ou syrien. Le gouvernement est tombé faute d'accord.

Tous ces cris visaient à envoyer des messages à l'extérieur, notamment aux Etats-Unis, à l'Occident et à certains pays arabes. Venez nous secourir, le Hezbollah s'est accaparé du pays.

Pressions américaines

Il y a des exigences et des conditions américaines malgré les démentis.

Après l'annonce de l'entente sur le nom du ministre de l'intérieur, Connelly (ambassadrice américaine au Liban) qu'on a pas vue depuis longtemps, est vite allée voir le Souleimane et Mikati. Elle est venue parler du ministère de l'intérieur et du gouvernement, pour voir où ils sont arrivés dans la formation du gouvernement et les rappeler que la position américaine et occidentale dépendra de la forme de ce cabinet, des postes...Tout cela ce ne sont pas des pressions et des conditions.

Il y a aussi des exigences internes et cela n'est pas nouveau. L'ex-gouvernement a pris 5 mois avant d'être formé, et ce, après l'intervention personnelle du président Bachar Assad et du roi Abdallah ben Abdel Aziz. Telles sont les complications au Liban.

Nous acceptons un gouvernement d'union nationale mais refusons la proposition d'un gouvernement de technocrates prôné par les Etats-Unis et le courant de Furtur car le Liban est un pays politique et son gouvernement ne pourra être que politique.

Nous sommes attachés à la formation rapide du gouvernement. Ceci est essentiel dans la résolution des problèmes aux niveaux politiques, sécuritaires et sociales.

Nous voulons un Etat et non pas de mini-Etat. Nous ne sommes pas une alternative à l'Etat.

Nous sommes la première résistance au monde qui triomphe et ne demande pas des pourcentages dans l'Etat ou le gouvernement.

Les informations de Netanyahu sur les missiles sont anciennes

Nous n'avons pas peur des menaces et des accusations de quiconque. Après le discours de Netanyahu, nous sommes plus attachés à nos missiles. Je lui dit que les missiles ne sont pas 12000, tes informations sont anciennes. Ces missiles resteront efficaces pour préserver le Liban et personne au Liban et au monde ne pourra nous les ôter. Nos missiles constituent notre honneur, notre dignité et dans la culture arabe, religieuse et éthique celui qui meurt pour défendre sa terre et sa dignité est un martyr. L'arme de la résistance et ses missiles sont tout cela.

Je répète dans ce 25 mai c'est le temps des victoires, et le temps des défaites est révolu, et vous avez vu cette défaite dans le visage de Netanyahu et d'Obama.

J'avais dit en 2000 qu' « Israël » est plus fragile qu'une toile d'araignée et après 11 ans et après Gaza, Maroun Ras et Majdal Chams, je réitère qu'Israel est plus fragile qu'une toile d'araignée.

Si des centaines de Palestiniens à Majdal Chams et à Maroun ont fait peur a Israël. Là je me rappelle des propos de l'Imam Khomeini qui avait dit : Nous sommes un milliard de musulmans, si chacun de nous jette un seau d'eau sur Israël, il sera noyé.

Si des millions d'Arabes se rassemblent aux frontières pour briser les barrières, que fera alors Israël.

Nous voyons que nous sommes très proche de la victoire et des changements de l'équation, la contre-attaque américano-israélienne sera infructueuse.

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