Conseil suprême des forces armées d'Egypte - Le Conseil suprême des forces armées d'Egypte (SCAF) a accusé le Mouvement de la jeunesse du 6 avril de tenter de créer la mésentente entre le peuple et l'armée. Dans son 69ème message diffusé vendredi sur sa page Facebook officielle, le SCAF souligne que bien que des mesures pour atteindre les exigences légales de la Révolution 25 janvier soient prises récemment, «ces mesures sont opposées aux intérêts personnels de certains mouvements politiques qui ont des agendas spéciaux. Ces mouvements ont commencé à inciter à la discorde entre le peuple et les forces armées'. Le communiqué ajoute que les tentatives du Mouvement de la jeunesse du 6 avril avaient échoué.
Il affirme que les allégations de recours à la violence 'pour faire face à des manifestants à Suez, Ismaïlia ou toute autre ville sont complètement fausses'.
Des rumeurs concernant la violence militaire contre des manifestants dans les villes ont conduit à un renforcement des mouvements de protestation vendredi au Caire, en particulier sur la place Tahrir et à Abbassya, près du siège du ministère de la Défense.
Le SCAF appelle tous les Egyptiens à la prudence, à ne pas participer aux plans visant à menacer la stabilité du pays, déclarant que ces plans doivent être combattus.
Le Mouvement de la jeunesse du 6 avril a nié ces accusations et a rejeté le contenu du communiqué du SCAF.
Il a dénoncé la tentative de diffamer le groupe qui est «l'un des mouvements d'opposition les plus forts et les plus actifs en Egypte depuis 2008».
Il a souligné qu'il attendait du Conseil militaire qu'il mette en oeuvre rapidement les demandes de la révolution.
Le SCAF a dit qu'il n'empêchera jamais aux Egyptiens de tenir des manifestations pacifiques et des sit-in, aussi longtemps que les propriétés publiques et privées seront protégées et que la production n'est pas perturbée.
Le SCAF dirige le pays depuis la démission du président Hosni Moubarak, en février dernier.
Pana 24/07/2011