Par Nadine Acoury
Réjouissances de la libération de 42 ans de tyrannie à Benghazi (vidéo ci-dessous) mais les combats se poursuivent autour du bunker du majnoune à Tripoli. Déjà plus de mille morts et des dizaines de milliers de blessé descendus par les milices et les mercenaires qui assassinent, violent et détruisent tout sur leur passage pour semer la terreur, car le psychopathe et ses enfants sont prêts à sacrifier la population de Tripoli et à saboter les puits et les terminaux pétroliers pour punir le pays qui ne veut plus d'eux et le faire couler.
caricature de Steve Bell pour The Guardian
Voir la vidéo de la nuit du 22 au 23 à Benghazi, sur Al-Jazeera
Le majnoune est à court de personnel, des annonces paraissent dans les journaux de nombreux pays africains proposant des salaires de 2.000 dollars par jour pour "mission délicate".
Pendant ce temps, les défections des ministres, des diplomates et des militaires se poursuivent ; dernier en date : le ministre de l'intérieur Abdel Fattah Younis el Abidi (qui aurait peut-être été kidnappé depuis).
Et l'ancien drapeau libyen (qui a été modifié par le tyran) frappé du croissant et de l'étoile, recommence à flotter au bout des bras des révolutionnaires du 17 février, ci-dessous à Tobrouk.
Un signe qui ne trompe pas, des fils et des proches du majnoune ont embarqué avec leurs valises et leurs lingots dans des avions, qui ont été interdits d'atterrissage dans les aéroports de Malte et de Beyrouth.
Les travailleurs égyptiens, tunisiens, turcs et autres, se pressent aux ports et aux frontières pour rentrer chez eux.
ci-dessous les Égyptiens traversent la frontière à Salloum.
newsnet_49955_egyptiens.jpg(photo Hussein Malla, AP)
Les cours du pétrole constituent le seul véritable souci de l'Occident, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous de Wall Street le 22/02
newsnet_49955_wallstreet.jpg(photo Brandon McDermit, Reuters)