Le sang vire au brun avec le temps. Mais pas les révolutions.
Robert Fisk - The Independent
Ils ne passeront pas : les manifestants assis entre deux véhicules blindés de armée égyptienne sur la place Tahrir au Caire, hier, empêchent les soldats de réduire l'espace disponible pour les manifestants anti-Moubarak - Photo : Nelofer Pazira
De tristes pièces de tissu sont aujourd'hui exposées dans un coin de la place, les vêtements portés par les derniers martyrs de Tahrir : parmi eux un médecin, un avocat, une jeune femme, leurs photos suspendues au-dessus de la foule, les T-shirts et les pantalons teintés d'une couleur ressemblant à de la boue.