"Je lève mon verre à votre bonheur personnel et à celui de votre famille" disait Nicolas Sarkozy à Ben Ali en avril 2008. "En Tunisie, le climat y est si doux que l'on oublie d'y mourir"... Beau comme du Sinsemilia.
Le 28 avril 2008, Sarko se faisait poète, à l'occasion du dîner d'Etat offert par Ben Ali, président de la république tunisienne : "L'un de nos plus grands auteurs, Flaubert, disait avec une certaine justesse qu'en Tunisie, le climat y est si doux que l'on oublie d'y mourir"... avant de s'épancher sur son homologue : "Je veux lever mon verre à votre bonheur personnel, au bonheur de votre famille".
Faut-il préciser que cette petite visite de courtoisie se soldât par la signature de plusieurs contrats d'un montant supérieur au milliard d'euros ?
Visionnaire, le lendemain, il participait en compagnie de Dame Parisot au Forum économique tuniso-français intitulé "Mobilisés pour l'avenir"...
Au peuple tunisien :