17/10/2011 alterinfo.net  2min #58581

 Massacre à Syrte

L'Otan commet un massacre, à Syrte, et rase la ville (témoignage)

OTAN

Pour la troisième journée consécutive, des avions de l'OTAN lancent des missiles et bombardent, massivement, la ville de Syrte, ville natale de Mouammar Kadhafi, ne permettant à quiconque de s'échapper.

Le périmètre de la ville est entouré de points de contrôle pro-"CNT", derrière lesquels, se trouvent des unités des forces spéciales de la Grande Bretagne, de la France, du Qatar et des Émirats-arabes-unis. La sortie de la ville est complètement bloquée. Ni les femmes, ni les enfants ne sont autorisés à la quitter. Les hommes, qui tentent de quitter la ville, avec leurs familles, sont capturés, puis, fusillés. Leurs familles sont renvoyées, dans la ville, sous les bombardements. «Il n'y a, pratiquement, aucun moyen d'enterrer les cadavres», a déclaré, dans une lettre, qui a été reçue à Argumenti.ru, ce matin, un ancien officier de l'armée soviétique et des services spéciaux russes, qui est, maintenant, à Syrte. Ilya Korenev, cet ancien officier de l'URSS et des forces spéciales russes, est un ancien lieutenant-colonel, que la rédaction d'Argumenti.ru a, précédemment, qualifié de «source», et qui assume être proche du colonel Kadhafi, a décidé de mentionner son nom, dans la lettre. «Dans la ville, jusqu'à présent, pas de troupes (ndlr : pas «d'armée» loyaliste, stricto sensu) : les rebelles ou les forces spéciales ont osé entrer. Dans la nuit, il y avait beaucoup de petites provocations, afin d'essayer d'établir la présence et l'emplacement de troupes gouvernementales. Plusieurs petites escouades de rebelles ont tenté une action pour sonder dans la nuit et les reconnaître, mais ils ont été détruits. En même temps, un avion de reconnaissance télécommandé d'espionnage sans pilote (drone) était en l'air, qui a répertorié les défenses de la ville. Une heure après, les attaques aériennes ont commencé sur les cibles, ainsi, repérées. Cependant, les défenseurs de la ville avaient, déjà, quitté leurs positions, pour d'autres endroits», écrit le lieutenant-colonel.

Selon lui, la situation ressemble au terrible hiver de 1995, à Grozny, en Tchétchénie, où tout ce qui bougeait était bombardé, sans aucun bon système de guidage ou sans coordonnées précises. La seule différence était que la Russie et l'armée de l'air n'avaient pas beaucoup de combustible, donc, les vols n'étaient pas aussi intenses que ceux d'aujourd'hui. Pour le moment, les forces aériennes de l'OTAN sont en opération, quasiment, 24 heures sur 24.

 IRIB

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