Michèle Alliot-Marie n'a rien à se reprocher. Qu'on se le dise. La ministre des affaires étranges erre.... Michèle Alliot-Marie. MAM out - LMOUS
Michèle Alliot-Marie n'a rien à se reprocher. Qu'on se le dise. La ministre des affaires étranges erre...
Au boulot, elle pensait bien faire en proposant d'envoyer des policiers français maintenir l'ordre et, de fait, supporter la dictature en place.
En vacances, elle pensait qu'elle n'était plus ministre des affaires étrangères et qu'elle "avait le droit d'avoir des amis". Elle pensait aussi que, pendant que les Tunisiens se faisaient tirer comme des lapins, elle pouvait raisonnablement se prélasser à bord du jet d'un proche du clan Ben Ali... Ça permettait en plus de supporter l'économie locale, mais sa modestie l'aura empêchée de s'en vanter.
Et puis, elle était "claquée", et, "dans un cadre amical, [elle s'est] détendue". Imaginez, vous venez de traverser un pays en pleine révolution, vous avez échappé aux mitraillettes et à plusieurs nuages de gaz lacrymogènes (made in France)... Et vous vous retrouvez avec un ami, soutien du pouvoir en place. Est-il humainement envisageable de penser, à ce moment là, à un problème éthique ?
Et, que diable ! Restons sérieux deux minutes. Notre président lui-même ne s'est-il pas "payé" une bonne tranche de Dolce vita (ses dernières vacances de Noël) dans un palais appartenant au roi du Maroc... M'enfin.
(Article publié sur le site " Les mots ont un sens")