Le peuple français découvre soudain que ses dirigeants, non contents de mener des politiques socialement injustes et de privatiser à leur seul profit l'exercice du pouvoir, le trompent sur l'état du monde. Il comprend avec étonnement qu'ils mentent, par intérêt ou par aveuglement, en politique étrangère comme en politique intérieure. Leur cécité stupéfiante sur la crise tunisienne, au point de ne pas prendre la juste mesure des événements en cours, montre qu'ils n'entrevoient peuples et nations, cultures et religions, défis géopolitiques et enjeux diplomatiques qu'à travers des lunettes déformantes, voilées par l'idéologie et mensongères sur la réalité.