© Ministère russe de la Défense
«Conformément à la décision du président de la Fédération de Russie, la deuxième étape des exercices des forces nucléaires non stratégiques a commencé», a fait savoir ce 11 juin l'armée russe.
Les forces armées biélorusses se sont jointes aux manœuvres, précise le communiqué : «Le but des manœuvres est de maintenir la préparation des unités à l'utilisation au combat des armes nucléaires non stratégiques des deux pays afin de garantir la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'État de l'Union».
L'armée russe a rappelé que les unités spécialisées avaient, lors de la première étape le 21 mai, à équiper les lanceurs Iskander avant de se déplacer «secrètement» vers la zone de lancement.
Les unités d'aviation, elles, se sont entraînées avec des missiles hypersoniques Kinjal, et à «voler vers des zones de patrouille désignées».
vk.comUne réponse aux propos de Macron et Cameron
Ces exercices sont intervenus «en réponse aux déclarations provocatrices et aux menaces de responsables occidentaux contre la Fédération de Russie», avait précisé le mois dernier l'armée russe.
Le Kremlin avait également indiqué qu'ils étaient liés aux déclarations d'Emmanuel Macron sur un envoi éventuel de troupes occidentales en Ukraine et du ministre britannique des Affaires étrangères David Cameron qui avait soutenu, le 2 mai dernier, les frappes que les forces ukrainiennes pourraient mener sur le sol russe avec des armes britanniques.
Vladimir Poutine avait aussi annoncé le 9 mai que la Biélorussie se joindrait à la deuxième étape de ces manœuvres.