par Observateur Continental
À la nouvelle annonce de la présence de soldats français de la Légion en Ukraine publiée dans Asia Times, Moscou demande une vérification.
«Il est nécessaire de vérifier si les informations concernant l'envoi de troupes françaises en Ukraine sont vraies ; c'est ce que fait le ministère russe de la Défense», a déclaré le secrétaire de presse du président russe, Dmitri Peskov.
Auparavant, l'ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense, Stephen Bryan, avait annoncé que les cent premiers soldats de la Légion étrangère étaient arrivés en Ukraine. Ils ont été affectés à la 54e brigade mécanisée distincte des forces armées ukrainiennes, basée à Slaviansk.
«Nous devons d'abord comprendre à quel point ces informations sont vraies. Nos militaires et autres services de renseignement les vérifient sûrement. Vous et moi avons récemment été témoins d'une nouvelle vague de tensions sans précédent, initiée par le président français et le ministre britannique des Affaires étrangères. Ce n'est qu'une rhétorique dangereuse», a déclaré le porte-parole de la présidence russe lundi lors d'un point de presse.
Les propos du président français, Emmanuel Macron, sur l'envoi éventuel de troupes en Ukraine constituent un nouveau cycle de tension sans précédent, a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
«Vous et moi avons récemment été témoins d'un nouveau cycle de tension sans précédent, qui a été initié par le président français et le ministère britannique des Affaires étrangères. Il s'agit d'une rhétorique très dangereuse», a-t-il déclaré commentant les données relatives à l'envoi par la France de soldats de sa Légion étrangère en Ukraine. Dans le même temps, Dmitri Peskov a attiré l'attention sur le fait que ces informations «devraient d'abord être vérifiées».
Le président français Emmanuel Macron évoque l'éventuel envoi de troupes occidentales en Ukraine «pour une question d'ego», affirme Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire du parti Rassemblement national.
«La guerre, c'est ce qui peut arriver de pire à un peuple et à un pays et je suis frappée de la légèreté avec laquelle Emmanuel Macron prend ça. Il veut envoyer des troupes pour une question d'ego et d'image personnelle», a-t-elle lancé à la chaîne BFMTV.
Selon elle, le conflit en Ukraine «n'est pas une guerre de la France». Elle s'oppose également à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'OTAN. Dans ce contexte, elle a résolument dénoncé les propos du dirigeant français sur sa disposition à partager l'arsenal nucléaire de la France avec les pays de l'UE. «Non seulement, je ne souhaite pas partager, mais je souhaite même inscrire dans la Constitution qu'aucune délégation, aucun partage de quelque nature que ce soit de notre dissuasion nucléaire ne doit pouvoir être mis en œuvre», a-t-elle expliqué.
source : Observateur Continental