FPÖ - Herbert Kickl/Petra Steger : Ukraine
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Texte du communiqué de presse FPÖ
Dans l'intérêt de la sécurité et de la neutralité, le FPÖ (Parti de la liberté) invite les parlementaires des autres partis politiques à soutenir cette pétition.
Wien (OTS) - Suite à une conférence concernant l'Ukraine en date du 26 février 2024 le président français a déclaré devant des journalistes qu'il n'écartait pas l'éventualité de l'envoi de troupes occidentales en Ukraine (...). En conséquence, le FPÖ a déposé devant le Parlement une pétition exigeant du Gouvernement autrichien que dans le cadre de la politique extérieure et de sécurité commune, il s'engage qu'aucun soldat d'un pays membre de l'UE ne soit envoyé en Ukraine.
Selon le président du FPÖ Herbert Kickl «cet imprudent tour de vis dans le sens de l'escalade met en danger la patrie et le peuple ; il faut l'arrêter net. La pétition, signée par tous les députés FPÖ, est à la disposition de tous les parlementaires au sein de l'Assemblée ; nous invitons les députés des autres partis à la signer. Les mandataires de l'ÖVP (Parti Populaire), des Verts, du SPÖ (social-démocrates) et de NEOS (Nouvelle Autriche - libéral) doivent scruter leur for intérieur et réfléchir aux conséquences terribles pouvant aller jusqu' à la guerre nucléaire, qu'entraînerait l'envoi de troupes en Ukraine, et se demander si en leur âme et conscience ils peuvent s'abstenir de se prononcer sans ambiguïté sur la question».
Quant à Petra Steger, porte-parole du FPÖ pour les questions européennes, elle s'en est pris durement au fait qu'une vingtaine de chefs de gouvernement réunis à Paris lors de la conférence de soutien à l'Ukraine, aient accepté d'échanger sur de nouvelles livraisons d'armes et aussi, sur l'engagement de troupes au sol.
«Dans le sillage d'une prétendue solidarité avec l'Ukraine se répand comme des polypes un état d'esprit hostile à la paix en Europe, état d'esprit poussé vers son paroxysme par la «volupté de la guerre» qui prévaut chez les bureaucrates bruxellois. Le fait même que l'on se permette de discuter en tout sérieux sur l'envoi de troupes au sol ne peut qu'être compris comme une nouvelle escalade, dont l'insouciance laisse pantois. Fort heureusement il n'existe pas encore une armée UE, faute de quoi des soldats autrichiens auraient vraisemblablement déjà été envoyés chercher une mort certaine - tout en amenant la guerre à nos portes».
Par ailleurs, Mlle Steger a attaqué l'idée de l'émission de bons européens pour un montant de 100 milliards d'Euros à des fins militaires. «Refus total. Comprenez que cela implique nécessairement la destruction du niveau de vie, la fin de la redistribution, et ne fera que multiplier les pertes humaines en Ukraine. Dans la même case de folle imprudence je mets l'éventuel achat hors Europe de millions de munitions pour l'Ukraine. Il faut mettre le holà à cette escalade d'initiatives guerrières. L'heure est aux négociations de paix ; contrairement au gouvernement de coalition actuelle (Schwarz-Grün), l'Autriche, sous un gouvernement FPÖ avec Herbert Kickl comme Chancelier, y mettra du sien».
envoyé par Mendelssohn Moses
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