par Sputnik Afrique
C'est ce qu'a déclaré à Sputnik Afrique le vice-président de la commission de la Défense et de la Sécurité du Conseil de transition au Mali.
«On ne pouvait pas rester dans une organisation non souveraine qu'est la CEDEAO», a dit Fousseynou Ouattara.
En effet, après l'expulsion de l'ambassadeur français du Mali, Paris passait par des chefs d'État de la CEDEAO pour faire de la pression d'abord sur Bamako, puis sur Ouagadougou et Niamey, a-t-il expliqué.
Selon lui, l'Hexagone réduit ses effectifs en Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Gabon car «l'économie de la France est en train de s'effondrer».
«La France n'a plus les moyens d'entretenir ses troupes qui sont en-dehors du territoire français. La France n'est plus une grande puissance. Je pense que la France est en train de rejoindre même ses anciennes colonies dans le même rang», a conclu le responsable malien.
Alors que l'influence française s'estompe sur le continent, des chefs d'État et des ministres africains portent leurs regards vers la Russie. En cause, une attitude très différente de la partie russe, a avancé l'homme politique malien.
«Tous les regards se tournent vers la Russie, parce que la coopération avec la Russie est une coopération très propre, très transparente, d'égal à égal. La Russie (...) ne sait pas du tout imposer ses besoins à l'Afrique. La Russie est (...) dans un partenariat très franc. Ça c'est un partenariat qu'on n'a pas pu trouver avec la France».
source : Sputnik Afrique