par Jean-Pierre Uria
En 2009 lors d'un discours officiel devant les ambassadeurs Nicolas Sarkozy avait fait le buzz avec ses prédictions à la Madame Irma, avec une telle assurance et un tel aplomb que tout le monde en a souri.
«On ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s'y opposer, car à travers le monde, les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes».
Malheureusement ou heureusement selon les uns et les autres, il avait raison. Pour le comprendre, il suffit, comme toujours, de regarder du côté de l'argent. Un organisme comme l'OMS forte d'une constitution pourra fait appel au crédit. Telles que vont les choses, c'est à dire sans aucun débat, dans un silence assourdissant l'OMS risque fort d'obtenir de tous, la validation de sa constitution. Le vote est prévu en avril 2024. Immédiatement, son patron (actuellement Bill Gates) ira voir n'importe quelle banque pour connaître quelle est sa capacité d'emprunt. Le financier lui répondra qu'elle est identique à tous les états dignes de confiance, c'est à dire environ 100% de son PIB.
En 2022, le PIB mondial a été évalué à plus de CENT MILLE MILLIARDS DE DOLLARS.
C'est mieux que le loto. C'est un chiffre bien rond et si gros qu'il ressemble à un astéroïde qui se dirige droit sur la terre. On pourrait l'ignorer en disant qu'on est dépassé par les sommes astronomiques, mais il y a des limites. Un chiffre comme celui-là, on ne peut l'oublier. C'est comme les «Mille milliards de mille sabords» du capitaine Haddock.
Voilà pourquoi tous les grands financiers se bousculent à Davos. Il y a bien sûr des personnes visionnaires plus ou moins honnêtes, mais la plupart sont juste de simples financiers qui viennent faire acte d'allégeance dans l'espoir d'obtenir une part ou au moins une miette de ce gros pactole.
Voilà pourquoi personne ne dénonce la folie du grand reset. Comme dit Macron «On est en train de réinventer un modèle. C'est plus dur de réinventer quand tout n'a pas été détruit». (1)
C'est une phrase empreinte d'une profonde stupidité ou de duplicité. L'injonction de tout détruire est donnée implicitement. Elle est présentée comme une pensée ultra positive, gagnant, gagnant. Si ça marche tant mieux. Si ça ne marche pas c'est tant mieux aussi, car malheureusement, c'est nécessaire.
Pourquoi ? Parce que ceux qui n'ont plus rien seront les premiers demandeurs de crédit.
Comment ? En opposant par un endettement outrancier, l'UE et les états nations afin qu'ils se détruisent et disparaissent simultanément. Le chaos est nécessaire pour que le nouvel ordre mondial s'impose «naturellement».
Même sans nécessité de complot, ce système économique de monopoles fonctionne. Ceux qui doutent encore n'ont qu'à regarder les actes.
• Il y a des dépenses inconsidérées à coup de dizaines de milliards. C'est une course effrénée à l'endettement. Macron nous avait averti avec son «Quoi qu'il en coûte». En fait, il a demandé et obtenu un chèque en blanc. On pouvait espérer qu'il n'oserait pas nous refaire le coup de sitôt. Et bien oui, c'est même déjà fait. Il suffisait tout simplement de le dire en anglais et en Suède, «Whatever it costs». (2)
• Il y a tous ces faux débats de sociétés lancés et relancés 1000 fois. Ils portent sur n'importe quoi mais avec un trait commun qui est celui de n'avoir aucun rapport avec l'endettement.
• Il y a tous ces silences, ces mensonges, ces censures, en fait toutes ces destructions de libertés pour que ceux qui n'ont plus de valeur se réfugient terrorisés dans l'instinct grégaire. La devise de l'UE «Unité dans la diversité» est faite pour eux.
• Il y a une volonté d'écarter les personnes remarquables qui ont une carrière exemplaire derrière elles par des technocrates, bientôt par des IA. C'est le règne des Young-Leaders choisis dans le système des 100 000 000 000 000 $. Des personnes qui font ce qu'on leur dit, c'est à dire de la soupe. C'est une arme politique très performante, très facile à faire, avec un coût minimum et un résultat maximum. Là encore c'est un système gagnant-gagnant. La soupe est parfaite pour ceux qui ne disent rien parce qu'ils espèrent y goûter, parfaite pour ceux qui y ont goûté et ne diront rien car on ne crache pas dans la soupe et enfin parfaite pour ceux qui ne demandent plus rien, si ce n'est un bol de soupe pour survivre.
La soupe ce sont les subventions. C'est une drogue dure. Ceux qui en consomment finissent tôt ou tard, très mal.
«LA SOUPE C'EST FINI». Voilà le cri des révoltés. Je ne serais pas surpris de l'entendre venir du monde de l'agriculture car ce sont les paysans qui en ont été le plus gavés comme des oies et qui crèvent d'overdose.