Par Oumma.com
Plongé dans le grand bain électoral après qu'ait soufflé le vent libérateur du printemps révolutionnaire, pour son coup d'essai, c'est un coup de maître que réussit là le parti Ennahda, raflant 89 sièges sur les 217 que compte le Parlement tunisien.
Les urnes ont parlé dimanche, conférant une légitimité indiscutable au parti dirigé par Rached Ghannouchi, lequel a choisi, sans tarder, de marquer de son empreinte une nouvelle ère à travers un premier geste fort : fermer le bureau de contact avec Israël, ouvert sous Ben Ali, à l'époque funeste de l'absolutisme.
« Le gouvernement que va former Ennahda va éliminer le bureau de contact avec Israël », a affirmé Al Mounsel Ben Salem, un des dirigeants du parti, ajoutant que le prochain gouvernement s'engagera à stopper l'importation des marchandises israéliennes, tout en respectant les engagements conclus avec les pays occidentaux.
L'automne tunisien est aux couleurs de l'espérance et du renouveau politique, avec à l'horizon l'entrée en vigueur d'une nouvelle constitution, que le Parlement aura la lourde tâche de graver dans le marbre.
Source : Oumma.com