Le conflit territorial est activé par l'appât du gain mais qu'en serait-il si les territoires étaient la propriété des peuples de façon inaliénable, que seuls des comités professionnels et scientifiques auraient le droit d'affecter à des productions particulières, dans la mesure où cela est profitable au plus grand nombre ?
Le plus surprenant, touristiquement, quand on regarde comment fonctionne la politique, c'est le côté baroque de son architecture cérébrale : le chemin que parcoure une décision avant d'être prise, puis la manière dont elle est prise dépend exclusivement des bureaux par lesquelles elles ont transité.
Et les uns par rapport aux autres ont des relations qui peuvent varier inutilement grandement, au point que cela permette que se glisse dans le processus des restrictions ou des conditions qui sont proprement injustes... et cela sans que personne n'en soit jamais responsable, ou que rien ne puisse l'empêcher (parce si il faut des contrôles à ces niveaux on ne s'en sort plus).
La décoration de la salle de l'assemblée nationale est très à l'image de cette complexité hirsute et le plus souvent inadaptée ; il en résulte souvent que les petites décisions demandent plus de réflexion que les grandes. Enfin bon c'est pas grave.
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La solution a deux états (isrélo-palestinien) a toujours été rejetée par les brillants analystes, tandis que celle à un état est rejetée par accablement, du côté colon, par irritation et net du côté colonisé, et par déni de l'ONU.
Mais en fait le vrai but caché des colons est : La première solution à un état.
Dans ce cas de figure, tout le territoire est sous contrôle, les colonisés sont résignés ou déportés, et deviennent la plus grande minorité du monde, où d'ailleurs il est monnaie courante que les minorités soient 99% de la population.
Et aussi le rêve secret des colonisés est la solution à un état, intégral, historique, socialiste, respectant les préconisations divines qui ont pour but la paix et la joie de vivre, et dans laquelle, comme depuis toujours, les étrangers sont bien accueillis. Et ils obtiennent tout ce qui a été construit illégalement sur leurs terres.
En passant on peut remarquer que l'ONU a accepté de délibérer sur la création d'un état palestinien libéral (solution à deux états) : ce deuxième mot, libéral, est juxtaposé immédiatement après le premier. Ah mais ils ne font rien gratuitement quand même. Donc pas socialiste, libéral dès le départ. Pas question de me faire des tours de passe passe avec une monnaie locale comme en Amérique du sud OK ?
Après tout quelle importance qu'il y ait un deux ou quatre états si ils sont libéraux ?
Enfin bon, ça aussi c'est pas grave.
Ce qui importe c'est de passer aussi loin de la solution la plus porteuse d'espoir de paix et de justice.
En fait le contexte historique interdit formellement de telles aspirations jugées irréalistes.
Il est clair que si la solution à un état fédéral n'est même pas effleurée c'est parce qu'une sorte de résignation pèse : les problèmes actuels ne sont pas possible à résoudre avant de les avoir clairement énoncés et expliqués (le PARDON), et cette explication remonte directement à cette même ONU qui est la cause historique d'un conflit aussi long que rude.
Sans attendre l'autorisation de quiconque, la troisième solution à un état est celle qui doit résoudre, c'est à dire couper, rendre insipides, le conflit actuel.
En particulier les colons ne doivent avoir plus rien à conquérir et les colonisés ne doivent plus rien avoir à sauver (dans la mesure où ça aura été sauvé).
Les peuples vivraient dans un pays mixte, polyglotte et cosmopolite.
La structure qui doit naître et qui doit répondre à des questions complexes, sera plus évoluée que les autres structures existantes.
Ce serait le dernier-cri de la démocratie.
Un état fédéral aurait l'avantage de dissocier de façon définitive tout ce qui touche à la gestion des territoires, d'avec la politique, que chaque pays est libre de choisir.
Si déjà l'état fédéral donne ces consignes aux gouvernements, qui auront pour mission de travailler ensemble dans l'intérêt majeur du bien des peuples, ça donne un cadre élégant à cette structure politique.
L'idée c'est qu'il y a énormément de questions qui ne devraient jamais dépendre des gouvernements successifs qui peuvent très bien être passagèrement irresponsables et inconséquents.
Toutes les ressources et les chantiers à long terme, ont besoin d'un cadre plus stable que celui des gouvernements successifs. En même temps leur seule préoccupation ne peut être que de maximiser sur le long terme l'accès aux biens et services de première nécessité.
Leur activité doit rester complètement à l'écart du bruit, et en même temps il n'y a rien à négocier dans cet antre de la structure démocratique, puisque la qualité des résultats obtenus et ceux qui auraient pu être obtenus peuvent s'établir de manière scientifique.
C'est seulement pour s'opposer ou proposer un projet que le peuple peut influer sur l'administration fédérale qui gère les ressources et les questions qui concernent l'échelle humaine.
Ce serait à eux que reviendrait l'administration du territoire, et son affectation à telle ou telle production, et la gestion des richesses.
L'idée au fond, c'est qu'une telle architecture puisse prédéfinir ce à quoi devra ressembler le socle politique mondial unifiant les peuples du monde dans une perspective enchanteresse.
Chaque peuple aurait ses représentants et son autodétermination, son propre système et ses propres lois si il veut, mais aucun d'entre eux ne pourrait prédominer ou nuire à un autre, puisque tous ensemble feraient partie de cet organisme global qui garanti la juste répartition des richesses et leur optimisation.
Malgré que le mot « fédéral » évoque les états-unis, il faut penser en terme de "fédération" d'états, c'est à dire à ce qu'ils ont intérêt à mettre en commun, et de ce qui les concerne mutuellement.
Comme conséquence logique et inattendue de cette architecture, il serait acceptable que des citoyens de divers états vivent sur le même territoire. C'est à dire que chacun sur un même territoire est libre d'appartenir à l'un ou l'autre pays, même deux voisins de pallier !
L'idée magistrale est que les pays ne soient plus définis par des frontières géographiques mais par des cartes de visite, la langue, la culture. Ce serait un excellent moyen d'opérer une transition vers un monde unifié.
Un état fédéral de Jordanie donnerait l'exemple à des « états-unis du monde », dont l'objet serait de permette que vivent ensemble tous les peuples du monde.
Débattre des grandes questions ainsi que "nationaliser" les multinationales ne pourra se faire qu'au sein d'un état mondial, c'est à dire en somme exactement ce que souhaitent et le contraire de ce que souhaitent les tenants du "nouvel ordre mondial". Il faut juste que ces mots ne soient pas une arnaque !
dav