Qu'on le considère ou non comme un collabo, Abbas, depuis le 9 janvier 2009, n'est plus constitutionnellement que l'ex-président de la non-Autorité palestinienne. Et l'OLP actuelle n'est guère plus représentative des forces vives du pays. L'ODSG (Pour un seul état démocratique : http://www.odsg.org), regroupant bien plus de cent associations palestiniennes, reflète bien davantage l'aspiration de ces forces vives opprimées jours et nuits.
C'est bien pourquoi éthiquement ce serait à l'ensemble du peuple palestinien en âge de voter de toute la planète qu'il fau(drai)t poser par référendum trois questions sur trois frontières possibles, même s'il n'y en a qu'une d'éthique et de juste.
Frontières de Janvier 1946 ? Frontières du 29 novembre 1947 ? Frontières du 31 décembre 1949.
Alors qu'on pourrait comprendre que, par lassitude et épuisement psychique, certains Palestiniens préfèrent voter « D'accord pour quatre bantoustans et un gouvernement fantoche obéissant à Tel Aviv, du moment qu'on me donne du boulot ainsi qu'à mes enfants, y compris ceux actuellement emprisonnés sans avoir jamais touché une arme ».
Hélas une longue présence assidue sur de nombreux forums de grands et petits médias et autre blogs amène à déplorer qu'il y a une méconnaissance généralisée, de la réalité de la résolution 181 (II) du 29 novembre 1947 qui comportait quatre « clauses ». Une recommandation seulement et pas une prescription que sa propre Charte (Article 12) empêchait l'ONU de soumettre au vote sans referendum préalable auprès de toute la population, y compris ceux des Juifs ou de Khazars très récemment « importés » par exploitation de leur peur ou par propagande mensongère (le lait et le miel) en Palestine.
(Cf. la juriste Mme Chemillier-Gendreau cetim.ch.
Avec plus de neuf "oui" sur les trente-trois obtenus par pression ou achat reconnus même par le toujours sioniste (sous pression ?) et père des « nouveaux historiens » Benny Morris, on est loin même des absurdes « deux tiers de voix s requises, mais des seuls « oui » ou « non ».
C'est du « lointain » passé certes, mais un passé juridiquement nul dont se servent fallacieusement quotidiennement depuis les sionistes pour se prétendre légitimés par la pseudo-communauté internationale.
Non, il ne saurait y avoir prescription, pas plus que pour leur Shoah, des vols, des meurtres et des expulsions qui continuent au présent, nuits et jours.
NB. La pédagogie est parfois affaire de répétition. « Vingt fois sur le métier... »