L'Agence France Presse souligne de son côté que le "bilan s'alourdit à 67 morts" et la Fédération internationale des ligues de droits de l'homme fait mention de 8 personnes tuées dans la nuit de mercredi à jeudi à Tunis. Tunis restait quadrillée jeudi par les forces spéciales après une première nuit de couvre-feu. Des blindés et des unités d'intervention de la police ont remplacé ceux de l'armée sur l'avenue centrale Habib Bourguiba et sur la place Barcelone, près d'un grand terminus des trains de la banlieue sud et du tramway.
"C'est un massacre qui continue. La priorité des priorités aujourd'hui est d'arrêter ce massacre", a déclaré Souhayr Belhassen.
Mais dans toutes les villes du pays, les tunisiens l'ont clamé, crié : "Ben Ali dehors !"
De nombreuses unions régionales basculent dans la grève générale. Le gouvernement de Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a tenté de faire diversion avec le limogeage du ministre de l'Intérieur, mais la population tunisienne vuet un vrai changement, pas de la poudre aux yeux.
Solidarité ! Tous aux manifestations appelées dans le monde entier ces jours-ci !
CAPJPO-EuroPalestine