À Gaza, les hôpitaux ne soignent plus. La surpopulation, l'arrêt des interventions chirurgicales et l'épuisement du personnel témoignent d'un système de santé anéanti par le blocus israélien.
Dans le cadre d'une politique délibérée qui instrumentalise la santé, Israël restreint systématiquement l'entrée de fournitures médicales, faisant de la maladie un nouveau chapitre du génocide, alors que 84 % des médicaments essentiels sont indisponibles dans les hôpitaux.
Les patients dialysés souffrent d'une dangereuse accumulation de toxines en raison du retard des traitements vitaux, tandis que les personnes diabétiques luttent pour survivre sans accès fiable à l'insuline, dans des conditions qui s'apparentent de plus en plus à la famine.
Parallèlement, les patients atteints de cancer sont privés de chimiothérapie, d'imagerie diagnostique, voire de la continuité des soins de base, suite aux attaques et aux dégâts causés aux hôpitaux pendant la guerre génocidaire menée par l'armée israélienne.
Ce système de santé, déjà fragile, est ainsi incapable de répondre aux besoins de ceux qui en dépendent le plus.
CAPJPO-Europalestiine
