Human Rights Watch a constaté que les forces d'occupation israéliennes commettent des crimes de guerre au Sud-Liban en ciblant délibérément des engins de chantier et des infrastructures civiles essentiels à la reconstruction d'après-guerre.
Dans un rapport publié lundi, HRW a documenté des frappes israéliennes menées entre août et octobre 2025 qui ont tué trois civils, en ont blessé onze autres et ont détruit au moins 360 bulldozers, excavatrices et engins lourds, ainsi qu'une cimenterie et une usine d'asphalte.
Ces attaques ont gravement entravé les efforts de reconstruction au Sud-Liban, où environ 10 000 habitations ont été endommagées ou détruites, laissant quelque 64 000 personnes déplacées.
HRW n'a trouvé aucune preuve que les sites ciblés aient eu une quelconque fonction militaire, malgré les affirmations israéliennes les liant au Hezbollah.
Les autorités libanaises, les Casques bleus de la FINUL et les chercheurs de HRW ont tous déclaré qu'il n'y avait aucun objectif militaire à proximité des lieux touchés.
L'organisation a également identifié des restes de munitions de fabrication américaine, notamment des composants de JDAM, sur les sites des frappes.