
par Infos Brutes
Cornealious «Mike» Anderson avait braqué un Burger King en 2000, emportant 2000 $. Il a reconnu les faits et a été condamné à 13 ans de prison. En 2003, le tribunal lui ordonne d'attendre chez lui des instructions pour se présenter en détention.
Mais ces instructions... ne sont jamais arrivées.
Une simple erreur administrative : son dossier a été mal orthographié. Résultat, le système judiciaire l'a littéralement «oublié». Pendant treize ans, les autorités ont cru qu'il était déjà derrière les barreaux.
Et Mike, loin de se cacher, a fait tout le contraire.
Il a vécu sous son vrai nom, renouvelé son permis de conduire, payé ses impôts, créé une entreprise de construction, fondé une famille, élevé ses enfants et fait du bénévolat.
Il a bâti exactement la vie que la société prétend attendre de toute personne en quête de rédemption.
Puis, en 2013, le jour où il aurait dû être libéré... les autorités découvrent qu'il n'a jamais été incarcéré. Il est immédiatement arrêté, provoquant une vague d'indignation nationale.
Comment enfermer un homme qui était déjà devenu ce que la prison est censée aider à devenir ?
Même le directeur de la prison reconnaît qu'il n'a rien à faire derrière les barreaux.
Finalement, un juge lui donne raison : ses douze années de vie exemplaire comptent «en esprit» comme peine purgée.
Sa liberté n'était pas une fuite - c'était un bug bureaucratique qui lui a offert, par accident, la chance de se transformer bien avant que le système ne le décide.
Dernier rebondissement : son dossier d'incarcération avait été enregistré sous «Mike Anderson» au lieu de son nom légal, Cornealious Anderson. Une simple confusion de nom... qui a changé le destin d'un homme.
source : Infos Brutes