
© Bloomberg / Simon Dawson
Le complexe minier de Loulo-Gounkoto au Mali.
Barrick Mining et le gouvernement malien ont conclu, le 21 novembre, un accord verbal de principe pour mettre fin au conflit autour du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto, selon des sources proches du dossier. Les discussions se poursuivent, sans signature formelle pour l'instant.
Barrick Mining et le gouvernement du Mali sont parvenus à un accord verbal visant à résoudre leur différend concernant le complexe minier de Loulo-Gounkoto, ont indiqué le 21 novembre à Reuters deux sources proches des négociations. Aucun document officiel n'a toutefois été signé à ce stade.
Sollicitée, la société Barrick n'a pas réagi. Du côté du ministère malien des Mines, un porte-parole a affirmé que les pourparlers avançaient « positivement », sans donner davantage de précisions.
Le différend remonte à 2023, lorsque Bamako a introduit un nouveau code minier augmentant la fiscalité et élargissant la part de l'État dans les exploitations aurifères. Les deux parties se sont rencontrées le 21 novembre, une semaine après une lettre du PDG intérimaire de Barrick, Mark Hill, demandant la reprise des discussions.
Une licence d'exploitation qui expire en février 2026
Les négociations portent notamment sur le renouvellement pour dix ans de la licence d'exploitation, qui expire en février 2026, ainsi que sur la libération de quatre employés de Barrick arrêtés au Mali. Elles incluent aussi la restitution de trois tonnes d'or saisies par les autorités maliennes et l'abandon des procédures d'arbitrage lancées par le groupe.
Barrick avait suspendu ses activités à Loulo-Gounkoto en janvier dernier. En juin, un tribunal malien avait nommé un administrateur provisoire pour relancer l'exploitation, mais les opérations de dynamitage n'ont repris qu'en octobre.