17/11/2025 reseauinternational.net  2min #296512

Le ministère britannique de la Défense a effectué 49 visites en Israël au cours des 20 premiers mois du génocide à Gaza

par Ced

Depuis le début de la guerre à Gaza, le ministère britannique de la Défense a effectué quarante-neuf visites officielles en Israël. Ce rythme représente en moyenne une mission militaire toutes les deux semaines. Cette fréquence interroge, d'autant que l'armée israélienne est accusée de crimes de guerre et de risque de génocide par plusieurs organisations internationales.

Sans craindre la honte, Londres affirme qu'il s'agit de simples échanges stratégiques (sic) avec un allié historique. Pourtant, aucun autre pays européen ne maintient un niveau de coopération comparable avec l'entité sioniste depuis le début du conflit. Même les États-Unis, pourtant premiers soutiens militaires, communiquent davantage sur leurs déplacements et leurs objectifs.

Par ailleurs, plusieurs tribunaux européens examinent la possibilité d'une complicité dans des crimes internationaux. En effet, des composants britanniques équipent certains missiles israéliens. Malgré cela, le Royaume-Uni refuse de suspendre ses licences d'exportation d'armement, contrairement à l'Espagne ou au Canada. Cette position crée un malaise croissant au sein de la société civile.

De plus, aucun responsable britannique n'a visité Gaza pour constater les dégâts ou rencontrer des survivants. Cette asymétrie renforce l'idée d'un soutien unilatéral à une armée accusée d'exactions massives. Même d'anciens diplomates britanniques dénoncent désormais un risque de participation indirecte à des crimes de guerre.

Ainsi, ces visites démontrent que Tel-Aviv ne pourrait pas commettre ses nombreux crimes sans le soutien inconditionnel et massif de Washington, Londres et Berlin.

source :  Le Libre Penseur

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