07/11/2025 francais.rt.com  3min #295660

Macron invite le président syrien Ahmed al-Chareh à rejoindre la coalition internationale contre Daech

Source: Gettyimages.ru

Ahmed al-Chareh rencontre Emmanuel Macron en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025.

Alors que le président syrien Ahmed al-Chareh s'apprête à effectuer une visite officielle à la Maison Blanche, Emmanuel Macron l'a publiquement invité à rejoindre la coalition internationale contre Daech. Un appel lancé depuis le Brésil, dans un contexte marqué par la levée récente des sanctions onusiennes.

En marge du sommet de la COP30 à Belém, Emmanuel Macron a exhorté le président syrien Ahmed al-Chareh à rejoindre la coalition internationale de lutte contre Daech. S'exprimant devant la presse, le président français a déclaré : « Nous sommes à quelques jours des commémorations du 13-Novembre », avant de rappeler que les attentats de 2015 à Paris « avaient été fomentés en Syrie ». Selon lui, il s'agit désormais d'« un sujet de sécurité pour les Français ».

Macron a indiqué qu'il attendait de la Syrie qu'elle devienne « un acteur plein et entier de notre lutte contre les groupes terroristes et dans la région ». Un message envoyé dans un contexte diplomatique marqué par un basculement notable de la position occidentale vis-à-vis du pouvoir syrien.

Une légitimation diplomatique en marche

Le même jour, le Conseil de sécurité de l'ONU a levé les sanctions imposées depuis 2013 à Ahmed al-Chareh. La résolution, préparée par les États-Unis, a été adoptée à une large majorité - 14 voix pour et une abstention, celle de la Chine. Elle retire le président de transition syrien et son ministre de l'Intérieur, Anas Khattab, de la liste noire visant les individus liés à Daech et à Al-Qaïda, levant ainsi les interdictions de voyage, le gel des avoirs et l'embargo sur les armes.

L'ambassadeur américain à l'ONU, Mike Waltz, a salué un « message politique fort », affirmant que le texte reconnaissait que « la Syrie est entrée dans une nouvelle ère ». À son tour, Emmanuel Macron a qualifié la décision d'« étape importante », y voyant la validation de la stratégie diplomatique française entamée plus tôt.

Dans ses propos, le chef de l'État français a aussi insisté sur la nécessité de collaborer avec le nouveau pouvoir syrien pour « retrouver l'unité, l'intégrité territoriale de la Syrie, lutter plus efficacement contre la production de drogue, les groupes terroristes et permettre le retour des réfugiés ».

Du passé jihadiste à la reconnaissance internationale

Ahmed al-Chareh, aujourd'hui président de transition, est l'ancien chef de Hayat Tahrir al-Cham (HTS), groupe islamiste ayant succédé au Front al-Nosra, lui-même branche syrienne d'Al-Qaïda. Le HTS avait annoncé en 2016 sa rupture avec le réseau d'Oussama ben Laden, dans une tentative de normalisation. Après avoir dissous cette organisation, les forces d'al-Chareh ont renversé Bachar el-Assad en décembre 2024.

Malgré son passé jihadiste et son inscription sur la liste des sanctions de l'ONU, Ahmed al-Chareh a entamé, depuis son arrivée au pouvoir, une série de déplacements internationaux, chacun autorisé par des dérogations du comité des sanctions. En septembre, il s'était exprimé devant l'Assemblée générale de l'ONU. Il s'apprête désormais à devenir le premier président syrien à être officiellement reçu à la Maison Blanche, ce 10 novembre.

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newsnet 2025-11-07 #15239

non mais là on aura tout vu

c'est sûr que c'était con de mettre à la tête d'un pays dérobé, le mec d'Isis, ex-Daech, formé par la Cia, au service du sionisme, qui a tué Charlie et s'est pris en photo avec deux têtes coupées (d'où l'entrée en guerre du terme de "décapitation). Parce que du coup Daech ne peut plus servir à faire peur.

Mais non, au diable les contradictions !