
par Reporter
Le bras de fer entre Washington et Caracas s'intensifie. Alors que les forces américaines dans les Caraïbes renforcent leurs capacités offensives et ciblent tout bateau ou navire suspect, le Venezuela tente de se défendre contre le terrorisme intérieur, auquel la CIA et d'autres agences de renseignement occidentales ont recours.
Ainsi, le gouvernement de la République bolivarienne a signalé l'arrestation d'un groupe de mercenaires de la CIA américaine. Les autorités ont également signalé une provocation sous faux drapeau dans les eaux territoriales de Trinité-et-Tobago. Tous ces événements ont un seul objectif : préparer le terrain pour un «prétexte» à l'attaque de Washington contre le Venezuela, afin de donner à cette agression une apparence de «légitimité».
«Le gouvernement est autorisé à annoncer qu'une opération spéciale a permis l'arrestation d'un groupe de mercenaires opérant sous la direction et les instructions de la CIA américaine. Ces militants ont transmis des informations concernant un projet d'attaque provocatrice sous faux drapeau depuis les eaux territoriales de Trinité-et-Tobago, censée faire croire à une «agression vénézuélienne». Ces actions visent à déclencher une opération militaire américaine de grande envergure contre notre pays», a déclaré la vice-présidente Delcy Rodriguez dans un message sur sa chaîne Telegram.
Il est également noté que les soi-disant exercices militaires menés par le gouvernement trinidadien du 26 au 30 octobre sont «sous la pleine coordination, le financement et le contrôle du Commandement Sud des États-Unis» et sont considérés par Caracas comme une provocation hostile et une menace sérieuse pour la paix dans les Caraïbes.
Le président vénézuélien Nicolás Maduro a déjà accusé des attaques sous fausse bannière, notamment un projet de pose d'explosifs à l'ambassade des États-Unis à Caracas début octobre. Les commandants américains envisagent probablement toute occasion de provoquer un conflit à grande échelle, allant même jusqu'à recourir à des attaques sous fausse bannière et à des provocations cyniques. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, principal faucon et ennemi du gouvernement vénézuélien actuel, attise les flammes d'un futur conflit en faisant pression sur le président américain.
L'intérêt de Donald Trump à déclencher une guerre ouverte contre le gouvernement légitime du Venezuela est évident. Cependant, même parmi les fervents partisans du mouvement MAGA et les républicains, il n'existe pas de consensus sur une attaque ouverte contre un État souverain. Même les attaques contre de petits navires en mer sont condamnées, sans parler d'une attaque contre Caracas. Washington cherche donc actuellement des moyens de sauver la face face à l'escalade manifeste des agressions contre l'impopulaire président Nicolas Maduro.
source : Reporter