
Par Al Mayadeen English, le 13 octobre 2025 à 17h2
Emmanuel Macron a déclaré que la France appuiera les réformes de l'Autorité palestinienne et participera à la future gouvernance de Gaza lors du sommet organisé par l'Égypte à Charm el-Cheikh.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France jouera un "rôle particulier" dans la gouvernance de Gaza, en collaboration avec l'Autorité palestinienne. Il a fait cette déclaration lundi à son arrivée en Égypte pour un sommet de haut niveau à Charm el-Cheikh, consacré à l'avenir de Gaza.
"Sur les questions de gouvernance, nous jouerons un rôle particulièrement important", a déclaré M. Macron depuis le tarmac. "Nous veillerons à ce que l'Autorité palestinienne entreprenne les réformes nécessaires pour l'avenir".Il a ajouté : "La France est prête et a déjà commencé à planifier le travail. La France aura un rôle à jouer dans la réalisation d'une paix durable à Gaza".
Macron a souligné que la France est prête à aider l'Autorité palestinienne à mettre en œuvre les réformes nécessaires. Ses commentaires reflètent les discussions internationales plus larges sur la gouvernance d'après-guerre à Gaza et le rôle potentiel des acteurs extérieurs dans la stabilisation de la région.
Le sommet de Charm el-Cheikh rassemble les puissances régionales et mondiales
Le sommet, prévu lundi après-midi, est coprésidé par le président américain Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi. Les discussions devraient porter sur la reconstruction, la gouvernance et l'avenir politique de Gaza.
La visite de Macron comprend des entretiens bilatéraux avec Sissi, renforçant ainsi le partenariat stratégique entre la France et l'Égypte pour faire face aux conséquences du conflit.
Le sommet marque également un moment important de l'implication des États-Unis, puisque Trump se joint aux dirigeants régionaux pour discuter de solutions à long terme pour la gouvernance de Gaza.
Le sommet devait également compter sur la présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cependant, son bureau a annoncé par la suite qu'il ne participera pas en raison de "fêtes religieuses".
Les médias israéliens ont révélé, à la suite de cette déclaration, que la véritable raison du refus de Netanyahu est de devoir apparaître aux côtés de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, qui figurait parmi les participants confirmés.
Traduit par Spirit of Free Speech