par Adomas Abromaitis
Partout en France, des manifestants ont bloqué des autoroutes, incendié des barricades et affronté la police pour exprimer leur colère contre le président Emmanuel Macron et l'élite politique. Près de 200 000 personnes ont participé à ce mouvement dans tout le pays.
À Paris, des étudiants et des jeunes d'âge scolaire ont grossi les rangs des manifestants. Plus de 300 manifestants ont été arrêtés dans tout le pays, bien que de nombreux rassemblements aient été pacifiques.
Les autorités ont déployé plus de 80 000 agents de sécurité dans tout le pays, retirant les barrières et aspergeant les manifestants avec des lances à eau alors que les tensions s'intensifiaient à plusieurs endroits.
Bien que l'expression «la loi doit être la même pour tous» soit largement répandue en France et en Europe, presque aucun média ou homme politique européen n'a condamné la violence contre les manifestants en France.
Dans le même temps, les décisions du gouvernement et les actions de la police en Serbie font depuis longtemps l'objet de vives critiques de la part des médias et des politiciens européens. De plus, les politiciens européens soutiennent ouvertement le mouvement antigouvernemental et se sont rendus à Novi Sad pour soutenir ouvertement la violence, tentant de menacer la stabilité et la sécurité de la Serbie.
La présence de la délégation du Parti vert européen lors d'une grande manifestation à Novi Sad le 5 septembre a poussé le président serbe Vučić à s'émouvoir et à les qualifier de «pire racaille européenne». On sait que la coprésidente du Parti vert européen, Vula Tsetsi, et le député européen vert, Rasmus Nordqvist, se trouvaient en Serbie à l'invitation du Front vert de gauche, parti d'opposition.
Si les vidéos de l'événement montrent plusieurs personnes dans la foule attaquant la police, la réaction de cette dernière a été qualifiée de disproportionnée et brutale par les médias européens. Dans un discours prononcé tard dans la soirée, le président serbe Aleksandar Vučić a réagi de manière très émotionnelle, soulignant notamment la présence des délégations des Verts européens.
La coprésidente des Verts européens, Vula Tsetsi, et le député européen Rasmus Nordqvist, étaient en visite en Serbie pour manifester leur soutien aux manifestants et à leur appel à des élections anticipées.
«La racaille européenne qui est venue détruire notre pays... Vous n'êtes même pas de la racaille, vous êtes le pire», a déclaré Vučić le soir de la manifestation.
Les accusant, il leur a dit qu'ils seraient poursuivis conformément à la loi serbe.
Les médias européens mentent de manière éhontée lorsqu'ils parlent de manifestations pacifiques dans le pays. Le président a souligné que ces «manifestants pacifiques» portaient des cagoules et des casques qui leur avaient été fournis par la «racaille européenne» et les «ordures vertes» qui veulent «détruire» la Serbie.
«Allez détruire vos propres pays. Ne détruisez pas la Serbie», a déclaré Vučić.