Honneur aux ONG israéliennes B'Tselem et Physicians for Human Rights (Médecins pour les Droits de l'Homme), qui ont publié lundi deux rapports dont les conclusions sont que le régime de leur pays perpètre effectivement un génocide du peuple palestinien.
D'autres Israéliens, vivant au milieu d'une société majoritairement fanatisée et favorable à la destruction du peuple palestinien, les ont précédés dans cette démarche courageuse. C'est le cas notamment des historiens spécialistes du judéocide nazi Omer Bartov et Amos Goldberg.
Pour Guy Shalev, dirigeant de Physicians for Human Rights, le doute n'est plus permis :
« Les actions de l'armée à Gaza correspondent à la définition de trois des cinq actes, qui, commis dans l'intention de détruire totalement ou partiellement un groupe national, ethnique, racial ou religieux, sont constitutifs, pour chacun d'eux, du crime de génocide : meurtres de membres du groupe, atteinte grave à leur intégrité physique ou mentale, soumission intentionnelle à des conditions d'existence menant à la destruction physique », indique-t-il dans une déclaration au journal Le Monde.
En Israël la plus grande ONG pour les droits de l'homme, B'Tselem, et l'ONG Médecins pour les droits humains, le disent haut et fort: il y a un génocide à Gaza.Leur courage est si supérieur à celui des français qui nient encore ! Arrêtez-vous !
pic.twitter.com/y4CSLhnJOp- Manès Nadel (@ManesNadel) July 28, 2025
L'intention, un critère décisif en matière de définition d'un génocide, ne fait pas de doute, rappelle de son côté Yuli Novak, la directrice de B'Tselem. « Les déclarations de responsables israéliens, aussi bien politiques que militaires, concernant les objectifs de l'opération à Gaza vont dans ce sens depuis le début de la guerre. Nous avons des quantités énormes de témoignages, de vidéos, depuis les hauts responsables jusqu'aux commandants de terrain et leurs hommes. Ils disent qu'il n'y a pas d'innocents et ils parlent de façon claire de détruire Gaza », déclare-t-elle.
CAPJPO-EuroPalestine