par Don Roberto
J'ai perdu un ami. Un ami depuis 50 ans.
Saloperie de cancer ? Non, c'est bien pire...
Un mal qui s'attrape dès l'école. Nous y avons tous, absolument tous, été exposés.
La maladie s'infiltre lentement dans le cerveau. Par petites touches répétées. Année après année. L'exposition est continue et il est quasi impossible d'y échapper, surtout en Wallonie, terre de prédilection de ce mal.
Rien ne présage ce syndrome : Aucun symptôme ne permet d'entreprendre un traitement salutaire et une prise de conscience de ce mal qui nous ronge.
Alors oui, il y en a qui sont plus résistants que d'autres et, étonnamment, leur résistance augmente avec l'âge.
Mais malheureusement, chez la plupart, l'immonde s'incruste et s'installe à tout jamais, jusqu'à la fin. Il est impossible de revenir en arrière.
Cependant, on constate que, parfois, un événement imprévu, un choc psychologique comme une agression par exemple, une soudaine prise de conscience permet d'inverser le processus.
Se cultiver et apprendre les racines du mal ont également des conséquences inespérées et salutaires pour l'individu. C'est rare, cependant, car se cultiver et lire sont devenus des activités de luxe dans ce monde.
Ainsi donc, mon ami m'a quitté. Sans rien dire, en catimini, comme un lâche. Il m'a rejeté...
Je n'en aurais rien su avant longtemps si je n'avais eu l'application FB Purity sur Facebook.
Je m'étais la veille esclaffé à la lecture d'un post qu'il avait courageusement partagé. Même pas de lui.
Du genre : «Scandaleux ! C'est dégueulasse, ces visites domiciliaires ! On a même plus le droit de planquer chez soi des clandestins. À bas l'extrême droite, continuons le combat, bla bla bla... »
C'est là que la bien-pensance a frappé ! Sans appel, elle a frappé.
Elle était là qui sommeillait, toujours à l'affût, nourrie quotidiennement à la source, aux sources incontournables que sont la RTBF, RTL, La Libre, Le Soir et tous ces merdias qui appartiennent aux mêmes. Ces merdias qui vous disent, mais subrepticement, ce qu'il faut penser et ce qu'il faut croire. Et le bon bourgeois wallon, de gôche forcément, avale, avale et ne réfléchit pas, ne réfléchit plus.
Pardonne-lui, Seigneur : Dès l'enfance, il a été formaté par ses profs, tous de gôche, tous bien-pensant, et instillant la doxa socialiste à petite dose, petit à petit.
Et là, sans s'être cultivé, sans avoir lu autre chose que du Fernand Nathan, sans connaître l'Histoire, sans savoir ce qu'est l'idéologie socialiste, qui l'a créée et surtout pourquoi elle fut créée, il ne peut que rejeter l'autre, rejeter l'amitié des hommes, d'un trait de plume, d'un clic rageur. Rejeter l'autre qui ne pense pas comme lui, qui ne pense plus comme lui.
Bref, il est devenu ce qu'il croyait combattre, intolérant, égoïste, borné, petit dictateur de la pensée unique, bête et méchant pour tout dire.
Pardonne-lui, Seigneur, comme je lui pardonne, car il ne sait pas. Il croit savoir, c'est pire encore.