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Donald Trump
Trump a promis le 5 mai 2025 d'aider les Gazaouis affamés, accusant le Hamas de détourner l'aide, dans un contexte de crise humanitaire aggravée par un blocus. Avec 50 144 morts et une famine imminente, son plan manque de détails concrets. La communauté internationale exige des solutions respectant les droits palestiniens.
Le 5 mai 2025, Donald Trump, s'exprimant à la Maison Blanche, a promis d'aider les Gazaouis « affamés », accusant le Hamas de détourner l'aide humanitaire : « Nous allons aider les habitants de Gaza à se procurer de la nourriture. Les gens meurent de faim, et nous allons les aider... Le Hamas rend la tâche impossible, car il prend tout ce qu'on apporte. »
Cette déclaration intervient alors que Gaza traverse une crise humanitaire catastrophique, aggravée par un blocus israélien de plus de 60 jours, bloquant nourriture, médicaments et carburant.
Une situation humanitaire intenable
Depuis la rupture du cessez-le-feu le 2 mars 2025, la situation est alarmante. Selon l'UNRWA, entre octobre 2023 et mars 2025, 50 144 Palestiniens ont été tués, dont 15 613 enfants, et 113 704 blessés. Environ 90 % des 2,3 millions d'habitants sont déplacés, vivant dans des tentes ou des abris précaires.
Le Programme alimentaire mondial fait état de stocks épuisés, avec des boulangeries fermées et des prix alimentaires exorbitants, souvent issus de stocks détournés par le Hamas. L'ONU alerte sur une famine imminente, avec 60 000 cas de malnutrition prévus d'ici avril 2025. L'eau est rare : 70 % des infrastructures hydrauliques sont détruites, causant déshydratation et épidémies.
Le système de santé est à l'agonie. Seuls 7 des 36 hôpitaux et 11 hôpitaux de campagne fonctionnent, tous au centre ou au sud. Al-Shifa, principal hôpital, est débordé, accueillant trois fois plus de patients qu'avant mars 2025.
Les ONG, comme le Conseil norvégien pour les réfugiés, déplorent un manque de tentes et de matériel. Donald Trump, qui avait proposé en février 2025 une prise de contrôle de Gaza par les États-Unis pour en faire la « Riviera du Moyen-Orient », semble ajuster son discours sous la pression internationale.
Cependant, ses promesses restent vagues, sans plan concret pour lever le blocus ou coordonner l'aide. Israël, de son côté, travaille sur un système de distribution pour contourner le Hamas, mais les organisations humanitaires refusent de coopérer, jugeant l'approche inadéquate. La Ligue arabe, lors d'un sommet au Caire, insiste sur une solution respectant le droit des Palestiniens à rester.