Par MEE
Palestinians search for martyrs and wounded in the rubble of a destroyed building after an Israeli airstrike in Khan Younis, southern Gaza Strip, November 6, 2023. (Atia Mohammed/Flash90)
Argamani dément les informations selon lesquelles des combattants palestiniens lui auraient rasé la tête et l'auraient battue pendant sa captivité, affirmant que ses blessures résultaient d'une frappe israélienne.
Noa Argamani, une Israélienne libérée de la captivité du Hamas à Gaza en juin, a déclaré vendredi que ses blessures avaient été causées par une frappe aérienne israélienne lors de son opération de sauvetage, et non par une attaque du Hamas.
S'adressant mercredi à des diplomates des pays du G7 à Tokyo, Argamani a détaillé son calvaire après avoir été capturée par des groupes armés palestiniens lors de l'attaque du 7 octobre.
Cependant, deux jours plus tard, elle a publié une déclaration sur Instagram, affirmant que certaines de ses remarques avaient été mal citées et sorties de leur contexte.
Contrairement à ce qu'affirment certains médias israéliens, Argamani a précisé qu'elle n'avait pas été battue ni rasée par des combattants palestiniens.
« Je ne peux pas ignorer ce qui s'est passé ici au cours des dernières 24 heures, en sortant mes mots de leur contexte », a-t-elle écrit, faisant référence à la couverture médiatique israélienne de son discours de Tokyo.
« [Les membres du Hamas] ne m'ont pas frappée pendant que j'étais en captivité, ni ne m'ont coupé les cheveux ; j'ai été blessée par l'effondrement d'un mur provoqué par un pilote de l'armée de l'air [israélienne] », a-t-elle ajouté.
« En tant que victime du 7 octobre, je refuse d'être à nouveau victimisée par les médias. »
Argamani, 26 ans, faisait partie des quatre captifs israéliens secourus lors d'une attaque israélienne contre les camps de réfugiés de Nuseirat et de Deir al-Balah à Gaza en juin, qui a entraîné la mort d'au moins 236 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants.
Dans son témoignage jeudi, Argamani a déclaré que sa survie était un « miracle ».
« C'est un miracle parce que j'ai survécu au 7 octobre, j'ai survécu à ce bombardement et j'ai aussi survécu au sauvetage. »
Argamani a souligné que la libération des derniers captifs israéliens devrait être une priorité absolue pour son gouvernement.
Son petit ami, Avinatan Or, est toujours en captivité au sein du Hamas et fait partie des 105 personnes qui seraient détenues à Gaza, dont 34 que l'armée israélienne a déclarées mortes.
« Avinatan, mon petit ami, est toujours là-bas, et nous devons les ramener avant qu'il ne soit trop tard. Nous ne voulons pas perdre plus de gens que nous en avons déjà perdu », a déclaré Argamani.
S'adressant à Middle East Eye après son enlèvement, le père d'Argamani a prié pour la paix et la fin des souffrances des captifs et des Palestiniens de Gaza.
« Nous devons mettre un terme à ces tueries entre nous et eux afin qu'une véritable paix puisse s'instaurer une fois pour toutes entre ces deux pays », a-t-il déclaré peu après l'attaque du 7 octobre.
Par Rédaction MEE
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