Assassinat de Haniyeh : l'Iran fait valoir son droit à la légitime défense

Par M.K. Bhadrakumar - Le 22 aout 2024 - Source Indian punchline

Un proverbe zen dit : « Si vous voulez escalader une montagne, commencez par le sommet ». L'enthousiasme artificiel du président américain Joe Biden et du directeur de la CIA William Burns à propos d'un accord entre Israël et le Hamas sur la guerre de Gaza ne peut occulter la triste réalité : tant que le Premier ministre israélien Netanyahou n'aura pas donné son feu vert, il s'agira d'une voie qui ne mènera nulle part.

par Al-Manar

Le commandant adjoint des Gardiens de la révolution iranienne, le général de brigade Ali Fadawi, a souligné ce lundi que l'Iran déterminerait «quand et comment punir l'entité et venger le martyr Haniyeh», soulignant «l'inévitabilité de mener à bien cette vengeance».

Le général de brigade Fadawi a ajouté : «Le désarroi au sein de l'entité d'occupation dû à

Par Brandon Smith − Le 3 Août 2024 − Source Alt-Market

Si l'année 2024 a prouvé quelque chose jusqu'à présent, c'est que nos inquiétudes concernant le déclenchement potentiel de la Troisième Guerre mondiale sont tout à fait raisonnables. Les sceptiques qui parlent de « théorie du complot » et de « pessimisme » se sont une fois de plus trompés. L'atmosphère géopolitique tourne rapidement au vinaigre.

par Alfredo Jalife-Rahme

L'Iran cherche une riposte adaptée à l'assassinat par Israël d'un dirigeant étranger, Ismaël Haniyeh, sur son propre sol. Le problème auquel il doit faire face est à la fois d'en faire assez pour défendre sa souveraineté, mais pas trop pour ne pas engager les États-Unis aux côtés des « sionistes révisionnistes » dans la guerre nucléaire que Tel-Aviv recherche.

C'est un peu le thème d'aujourd'hui, si l'impérialisme occidental avec son bras armé les USA ressemble de plus en plus à un gâteux vindicatif avec une hargne à usage interne mais qui répand ses éclats sur toute la planète en favorisant partout les aventures provocatrices et irresponsables, il faut ne pas jouer le jeu auquel il nous invite... Si les initiatives (aller assassiner le négociateur de la paix à Gaza dans le quasi-palais présidentiel du pouvoir iranien...

Alberto NEGRI

Chaque fois que l'histoire des relations entre l'Iran et l'Occident peut être modifiée, quelque chose se produit pour l'empêcher. Comme l'assassinat de Haniyeh à Téhéran. Mais sommes-nous sûrs de vouloir la paix ?

Mais sommes-nous sûrs de vouloir la paix ? Au cours de la campagne électorale, le nouveau président Masoud Pezeshkian a promis un Iran plus ouvert sur le monde afin de sortir son pays de son "isolement" et a promis de relancer l'accord nucléaire pour lever les sanctions.

par Moon of Alabama

Le Washington Post fait du bellicisme contre l'Iran.

Le porte-parole informel de la CIA, David Ignatius, affirme aujourd'hui que l'Iran complote pour tuer des politiciens américains :

«Téhéran prépare depuis des années une violente campagne de représailles contre les États-Unis. L'Iran a mené des complots d'assassinat répétés à l'intérieur des États-Unis depuis lors, sans succès, selon des documents du département de la Justice.

par Dr. Evangelos Venetis

La réponse de l'Iran à l'attaque meurtrière d'Israël contre Ismail Haniyeh à Téhéran arrive affreusement tard pour l'Occident. Malgré la rhétorique forte des responsables iraniens, l'Iran ne s'est jamais engagé à répondre immédiatement à Israël ni sur la manière de cette réponse. Ce sont les médias occidentaux qui ont intensifié le climat de tension déjà existant et ce sont eux qui l'entretiennent généralement dans leur tentative d'aider le plan organisé américano-israélien d'escalade régionale pour sortir Israël des «sables mouvants» de Gaza.

© Associated Press

Affiche d'Ismaël Haniyeh et du président iranien Massous Pezeshkian à Téhéran.

11 août 2024, 13:47

L'Iran persiste à vouloir riposter à l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh. Le chef du parlement iranien a fait savoir que la réponse de Téhéran n'était qu'une question de temps.

Lors d'une séance publique, le président du Conseil islamique Mohammad Bagher Ghalibaf a insisté le 11 août sur le fait que «le régime sioniste devait s'attendre à une punition sévère de la part du peuple iranien».

You'll never see western officials so enthusiastic about the idea of de-escalation as they are in those time periods when their side has just severely escalated tensions with an extreme act of aggression, but the other side has yet to retaliate.

By Caitlin JOHNSTONE

 US Policy: Let Israel Escalate Against Iran, Then Tell Iran Not To Escalate Back

In an article titled "U.S. Warns Iran of 'Serious Risk' if It Conducts Major Attack on Israel," The Wall Street Journal reports that officials within the Biden administration have been warning Iran not to "escalate" against Israel in its planned retaliatory strikes for the assassination of a Hamas leader in Tehran.

par Perkin Amajaraj

La Russie livre des systèmes de défense aérienne à l'Iran alors qu'il se prépare à attaquer Israël. L'Iran veut se venger d'Israël pour avoir tué de hauts responsables du Hamas et du Hezbollah. Un membre du conseil de sécurité russe s'est rendu en Iran hier.

Deux responsables iraniens, dont l'un était membre de l'armée nationale, ont déclaré au New

par Robert Inlakesh

De toute évidence, une guerre régionale totale aboutira à l'anéantissement de l'entité sioniste et, même avec l'implication directe des États-Unis, elle reste ingagnable.

Bien que l'alliance israélo-américaine ait réussi à commettre deux assassinats spectaculaires en l'espace de quelques heures et donné l'impression d'être prête pour une guerre totale, il est clair qu'elle ne pourrait faire face qu'à une conflagration régionale qui aboutira rapidement à une impasse.

Le ministre russe de la Défense Choïgou a remis en main propre aux dirigeants iraniens la lettre personnelle de Poutine proposant de servir de médiateur dans le conflit avec Israël... C'est l'annonce que vient de faire cet article de Asia Times en général bien informé. Malgré les périls on peut espérer que la situation est telle, avec un rapport de forces favorable au camp de la paix - qui est celui de la Chine et de ses partenaires stratégiques au premier rang desquels la Russie - que les planètes tendent à s'aligner dans le bon sens ou du moins en frappant les bellicistes d'une difficulté à agir, comme est plus ou moins bloqué notre Macron.

«L'Iran répondra, sans aucun doute, doit répondre, dans sa vision des choses, pour éviter qu'Israël cherche à faire escalader les choses. Israël, à l'inverse, est un pays qui a intérêt à l'escalade dans la région».

source : Espoir et Dignité

reseauinternational.net

Larry S. Johnson

est plus qu'ironique que j'écrive ceci à l'occasion du 79e anniversaire du largage de la bombe atomique sur Hiroshima. Une image circule sur les forums de discussion de la communauté américaine du renseignement (IC). Un petit chien jaune qui se couche, c'est l'Iran. Un énorme chien brun qui montre les dents, c'est Israël. Le consensus au sein du l'IC est que l'Iran va se dégonfler et ne rien faire de trop provocateur en réponse au récent assassinat de responsables du Hezbollah et du Hamas.