par Sérénité Patrimoniale
Introduction
Notre quotidien se déroule, avec ses hauts et ses bas. Notre monde s'écroule, beaucoup ne le voient pas. Prenons du recul et une fois tout cela compris, s'ouvre pour chacun de nous, une nouvelle vie. Retrouvons l'Être que nous sommes vraiment. Ici et maintenant, vivons-le pleinement. Rayonnons notre puissance d'amour, elle est inépuisable.
«Ce que tu donnes est à toi pour toujours. Ce que tu gardes est perdu à jamais» (Proverbe Soufi)
Et vous, que ferez-vous ?
Il était une fois... trois hommes dans un bateau. Sa flottabilité est parfaite et les matériaux employés pour réaliser sa coque, sont réputés d'une solidité longuement éprouvée.
Le ciel est radieux, le soleil fait briller la mer de mille reflets, plus éclatants les uns que les autres, bref, le décor de cette histoire est idyllique.
À bord de ce bâtiment se trouvent trois hommes : un Américain, un franco-allemand et un sino-russe. Tous trois sont enchantés de cette longue croisière, au cours de laquelle ils festoient copieusement et profitent, sans compter, de tous les agréments fournis à bord.
Chacun d'eux jouit d'une situation, disons, aisée. Le hasard fait que chacun d'eux a amassé une fortune personnelle, d'un égal montant. Ce qui les différencie, c'est la nature de leurs actifs.
La fortune de l'américain repose essentiellement sur des titres de sociétés, par le biais d'un fonds d'investissement ETF. C'est un fonds qui reproduit fidèlement les performances d'un indice, en l'occurrence, le Nasdaq.
Ce marché a la particularité d'être 100% électronique, et d'accueillir de nombreuses entreprises du secteur de la technologie. Parmi les plus prestigieuses et performantes, figure : Microsoft, Alphabet, Apple...
Cet indice NASDAQ 100 contient plusieurs compagnies de haute technologie, comme NVIDIA, un des fleurons en matière d'intelligence artificielle. Son ascension spectaculaire est en train de diffuser un effet de richesse pervers sur les investisseurs, dont notre cher passager.
En effet, la hausse de l'indice Nasdaq est tirée artificiellement par NVIDIA, alors que le plus gros des fonds, performe peu. L'effet de richesse du Nasdaq et aussi des ETF qui reproduisent cet indice, est très volatil.
La fortune du franco-allemand est assise sur un actif très différent. Contrairement à l'américain qui a 30% de sa fortune reposant sur des titres cotés en bourse, il n'en a que 10%. Une partie significative de ses avoirs se trouve sur ses comptes bancaires et en cash.
Pour ce qui est de la fortune du sino-russe, elle est très majoritairement composée d'or physique, qu'il renforce régulièrement. Depuis quelques années, il se sépare de ses actifs en dollar, qui ne représentent aujourd'hui, qu'une faible partie de sa fortune.
Soudain, une violente tempête se déchaine et le bateau de nos trois compères est obligé d'accoster. Les conditions climatiques générales se dégradent considérablement, principalement du fait des vaches. De ce fait, la suite de la croisière est annulée et les passagers sont tenus de régler immédiatement, toutes les dépenses qu'ils ont faites jusqu'alors.
Au moment de régler sa note, l'américain se rend compte qu'un brusque retournement du marché l'a ruiné. De ce fait, il ne peut rembourser sa dette à l'organisateur de la croisière. Il se retrouve alors... simple employé d'entretien sur le bateau, pendant la durée nécessaire pour rembourser sa dette.
Lorsque c'est le tour du franco-allemand de payer, son banquier l'informe qu'il ne peut lui verser l'argent qui est sur son compte. Il lui précise même qu'en application de la loi en vigueur, cet argent lui appartient et qu'il en a besoin pour faire face à une dégradation de l'environnement financier !
Voilà notre malheureux passager, lui aussi contraint de rejoindre son compagnon d'infortune... à la brigade de nettoyage du navire, pour rembourser sa dette.
Le tour du passager chinois arrive et... c'est une tout autre histoire. Il n'a besoin de sortir que quelques piécettes d'or, qui ne le quittent jamais, pour payer sa note. Il est même surpris qu'il lui en faille si peu pour régler toutes les dépenses somptueuses qu'il a effectué pendant sa croisière.
Si ce conte a commencé par : il était une fois... il ne se fini pas par : ils vécurent heureux... sauf pour le passager chinois !
Vous, je ne sais pas, mais moi, tout d'un coup... j'ai la nette impression que me yeux commencent à se brider.
«On peut approuver un juste conseil, mais l'essentiel est de se corriger» ( Confucius)
source : Sérénité Patrimoniale