par Dominique Delawarde
Pour la première fois dans l'histoire de la Vème République, un exécutif instrumentalise la Justice et la police judiciaire qui convoquent la présidente d'un groupe parlementaire d'opposition dans le cadre d'une enquête pour «apologie du terrorisme».
Le parti LFI n'est pas ma tasse de thé, mais je reconnais bien volontiers qu'il est le seul parti représenté à l'Assemblée nationale à avoir fait son job en dénonçant l'inacceptable répression aveugle et disproportionnée de l'entité sioniste à l'égard de la population civile palestinienne.
Il est le seul parti dont les représentants ne sont pas allés se prosterner aux pieds de Netanyahou dans l'espoir de s'attirer les bonnes grâces des sayanims qui contrôlent nos médias grand public et nos instituts de sondage, en vue d'aborder les prochaines élections dans les meilleures conditions.
Je laisse à chacun prendre connaissance du texte ci-après proposé par Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.