09/04/2024 francesoir.fr  2min #246477

 Le Mexique suspend ses relations diplomatiques avec l'Equateur après une descente de police à son ambassade

Les dirigeants latino-américains vont débattre d'une condamnation de l'Equateur

AFP

Les dirigeants latino-américains vont débattre d'une condamnation de l'Equateur

Buendia / AFP

Tegucigalpa, Honduras - Les dirigeants de la Communauté des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac) débattront vendredi d'une proposition de "condamnation ferme" et d'éventuelles sanctions contre l'Equateur après l'intrusion de policiers à l'ambassade du Mexique, a annoncé lundi la présidente du Honduras, Xiomara Castro, qui préside le bloc.

La proposition a été approuvée lundi lors d'une réunion virtuelle de la "troïka" de l'organisation, qui comprend, outre Mme Castro, le président colombien Gustavo Petro et le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines Ralph Gonsalves.

Le sommet, qui se déroulera en ligne, a été convoqué pour vendredi à 18H00 GMT, a indiqué la présidente dans un communiqué.

L'intrusion de policiers équatoriens dans l'ambassade mexicaine vendredi pour arrêter l'ancien vice-président équatorien accusé de corruption Jorge Glas, qui s'y était réfugié, a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre Mexico et Quito et un tollé international.

Les dirigeants examineront une proposition de la troïka visant à demander à Quito de "promouvoir le dialogue pour normaliser les relations avec le Mexique" et, dans le cas contraire, "adopter des positions politiques (contre l'Equateur), qu'elles soient conjointes, bilatérales ou au sein d'organisations internationales pour l'obliger à s'exécuter", a ajouté Mme Castro.

Les responsables politiques discuteront également d'une résolution de "condamnation ferme de l'Etat équatorien pour l'entrée illégale dans l'ambassade du Mexique à Quito, l'utilisation indue de la force et la violation du principe de l'inviolabilité des missions diplomatiques" pour "l'enlèvement" de l'ancien vice-président équatorien Jorge Glas, a ajouté Mme Castro.

La convention de Vienne de 1961 prévoit que les ambassades et les consulats "sont inviolables".

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