par Patrick Reymond
Donc, on parle d'un corps expéditionnaire, en Ukraine. Et pas qu'un peu, pensez, 2000 hommes. «Poutine» va avoir peur de ces Français de la Légion des Volontaires Français. Côté russe, on parle de la légion étrangère, donc des mercenaires dont la perte pour Paris ne serait donc pas si grave, et tenir, pour les troupes occis-dentales, soit la frontière biélorusse, dont on sait de source sûre qu'elle va être franchie, mais on ne sait pas dans quel sens.
En effet, un mouvement populaire «spontané» pourrait avoir lieu en Biélorussie, renversant le gouvernement, sans penser, bien sûr que l'armée biélorusse est loin d'être négligeable dans un premier temps et qu'une toute petite armée russe, de quelques 300 000 hommes est aussi massée sur sa frontière. Armée, dite «de la garde», donc, armée d'élite.
On présume aussi, une agressivité biélorusse, qui n'existe pas.
Bon, pour le Dniepr, il faut se rendre à l'évidence, l'est du fleuve est déjà considéré comme perdu irrémédiablement.
Pour le reste, il faut rappeler la grande guerre patriotique. Ni l'armée soviétique en 1941, ni l'armée allemande en 1943, n'ont su transformer les rives de ce fleuve en barrière infranchissable. Et pourtant, elles étaient notablement bien plus nombreuses. Mais, on a parlé, quand même, d'un sentiment effrayant de vide devant leur insuffisance.
De fait, le front de l'est, est trop grand pour une posture défensive adéquate. Et 2000 hommes, c'est que bouffon 1° a vu son cerveau totalement détruit par le fumage de moquettes. Sur le front de l'est, l'attaquant est systématiquement avantagé, parce qu'il attaque où il veut, quand il sent une faiblesse dans une défense. La tactique soviétique consistait à attaquer à un endroit, puis, dès que la résistance se durcissait, et que l'élan se ralentissait, d'attaquer ailleurs.
Il semble que ce serait la technique actuelle, l'attaqué étant obligé de courir à droite et à gauche avec ses renforts...
Historiquement, le Dniepr n'a jamais servi de défense utile. Toutes les invasions ont réussi à passer. D'une manière générale, les fleuves ont toujours étaient surestimés en matières défensives.
De plus, l'état-major français n'est pas très chaud pour engager le combat. Ben tiens, ils connaissent, eux, les rapports de force. Combien de temps les troupes pourraient combattre ? Pas longtemps.
De plus, si les forces ukrainiennes perdent l'est du Dniepr, ce sera la débandade et la déroute. Des unités, dans cette mélasse, seraient prises aussi dans la débandade et devraient courir tout aussi vite.
De plus, l'état-major de l'OTAN, n'est pas du tout décidé... Et bien des pays sont collés aux USA comme des moules à leur rocher.
Au moins 200 divisions allemandes et alliés ont attaqué l'URSS. Là, ce serait l'équivalent d'une division...
Autres nouvelles d'un nouveau front. Ansar Allah dit détenir des armes hypersoniques. Là, les flottes de l'OTAN en mer Rouge seraient en très grand danger.
Pour le reste, la saignée à la vietnamienne continue. Les 10 camions expédiés sur la piste Hochiminh 9 fois sur dix n'arrivaient pas, quelquefois, 10 fois sur 10. Mais l'important n'était pas là. C'étaient de vieux camions qui ne coûtaient pas grand-chose, mais les bombardements américains leurs coûtaient très cher. En effet, leur approvisionnement en tout, dépendaient des vols des dockers communistes dans les ports du Sud Vietnam, qui prélevaient une dime de 15% sur tout ce qui arrivait et qui permettait à la guérilla, très bien enterrée et fortifiée de perdurer.
De même, la technique des ponts a coûté très cher aux Américains. Explications. L'USAF avait pour habitude de bombarder des ponts, chaque jour. Ils étaient détruits, tous les jours, et reconstruits (en bambous) tous les jours, le bombardement coûtait très cher en munitions et financièrement, mais le pont, quasiment rien, et il passait très peu de trafic. Pendant ce temps, la DCA soviétique s'est payé un nombre considérable d'avions, soient détruits, soient le plus souvent, gravement endommagés. Le point de rupture, et la victoire soviétique en la matière s'est concrétisé quand l'USAF a été obligée de déployer leurs Starfighter («cercueils volants» ou «faiseurs de veuves») pour compenser ses pertes. Ces Starfighter, si déplorables, l'USAF les avait refilés à leurs bredins d'alliés européens, ou à leur garde nationale. Dès 1960, ils étaient remisés.
Evidemment, le grand nombre d'appareils «simplement endommagés», a permis de cacher les pertes, même si souvent, ce n'était pas réparable... À la bataille de La Drang, 62 appareils furent endommagés, 4 abattus. L'armée nord vietnamienne n'y avait pas d'armes anti-aériennes.
On voit donc, que face à un ennemi déterminé, il faut accepter un nombre important de pertes, au moins matériel.
Le front intérieur français, de plus n'est pas très solide, mais nos médias, pensant sans doute à nos propres élections vaseuses, ne peuvent s'empêcher d'affirmer que l'élection russe était truquée, sans même émettre l'hypothèse de la profonde unité russe dans l'épreuve, d'abord, parce que les pertes sont peu nombreuses, qu'il n'y a pas de restrictions, et que la mobilisation a été bénigne. Seuls, les 4% réglementaires du camp libéral pro-occidental s'est manifesté à son bas niveau habituel, surtout dans les protectorats américains.
source : La Chute