par Hachem Al
Hélas, Emmanuel Macron, le président français ne fait que déblatérer contre la Russie. Les observateurs ont pu remarquer le nombre de casquettes revêtues depuis le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Cela va du «Négociateur qui a Poutine à l'œil», à «La volonté de ne pas humilier la Russie» et au «Guerrier qui veut envoyer des troupes en Russie et installer une usine de production d'armements à la périphérie de l'Ukraine», bref j'en passe.
Quant à sa rhétorique existentielle, elle ne résiste même pas ni à l'analyse, ni aux faits passés et présents. On verra ci-dessous que c'est pour la Russie qu'il est existentiel de mener à bien son opération. Rappelons que la Russie n'a jamais menacé l'Europe et n'y a pas intérêt. Aucun géopoliticien digne de ce nom ne peut le nier.
Au contraire, ce sont les décideurs occidentaux, comme ils l'ont maintes fois fait dans d'autres pays, qui voudraient changer le pouvoir en Russie. Plusieurs officiels américains lorgnent les richesses de la Russie comme disait Mme Albright, je cite : «Ce n'est pas normal que la Russie profite seule des richesses de la Sibérie».
J'ajoute que ce sont les USA et leurs valets européens qui ont provoqué cette guerre. Ils ont planifié et réalisé ce qu'on appelle le Maïdan. À partir de là, ont commencé les privations et la répression des russophones.
Malgré tout, la Russie a été patiente et ouverte aux négociations, ce qui eut pour résultat les accords de Minsk puis les pourparlers d'Ankara qui ont tous été torpillés par Kiev provoquant l'intervention russe autrement dit l'opération spéciale. Des aveux de François Hollande et d'Angela Merkel, les accords de Minsk étaient un leurre de l'Occident pour gagner du temps dans le processus d'armement de l'Ukraine. Les arguments contraires sont des narratifs occidentaux pour les néophytes.
Quant aux perspectives évoquées par Macron d'envoyer à l'Ukraine des troupes de secours ou d'effectuer des opérations contre la Russie, elles n'ont militairement pas de sens. Elles y sont déjà et bien avant le début de l'opération russe. C'est l'OTAN qui fournit armes et renseignements au régime ukrainien et qui est aux commandes de son armée. D'ailleurs à l'ouest on se tait sur le nombre de leurs officiers et mercenaires tués.
Pour en revenir à la paix, comme l'a dit Poutine, il est toujours prêt à négocier mais «pas sur les conditions de gens qui ont sniffé des substances avant de les élaborer».