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Des secouristes libanais après la frappe israélienne sur Baalbeck le 26 février.
La réponse ne s'est pas fait attendre. Alors que l'aviation israélienne a mené une frappe à Baalbeck, fief du Hezbollah à la frontière syrienne, tuant trois miliciens du parti, l'organisation chiite a répliqué en ciblant plusieurs positions de Tsahal.
Dans la matinée de ce 27 février, le Hezbollah a indiqué dans un bref communiqué publié sur son site Al-Manar avoir ciblé la base de Méron «à Jabal al-Jarmaq avec une vaste attaque de missiles à partir de plusieurs lanceurs». La veille, le 26 février, la milice chiite avait également affirmé avoir lancé une salve d'«une soixantaine de roquettes Katioucha» sur «le quartier général de la Division du Golan à Nafah».
Toujours selon le média du parti chiite libanais, ces opérations sont une «réponse à l'agression sioniste aux environs de la ville de Baalbek dans la Békaa et aux attaques contre des villages et des habitations civiles». Dans l'après-midi du 26 février, le Hezbollah a de surcroît ciblé «la colonie d'Al-Manara», «la colonie d'Al-Malikiyah» et «un rassemblement de soldats ennemis israéliens à proximité du site d'Al-Marj».
Israël revendique avoir éliminé un commandant de l'unité Nasser du Hezbollah
Ces opérations de l'organisation pro-iranienne interviennent peu de temps après le raid de l'aviation israélienne à Baalbeck, fief du Hezbollah à la frontière syrienne. Cette frappe de Tsahal a tué trois combattants de la milice chiite, Ahmad Muhammad Sindian, Hassan Hussein Salami et Hassan Ali Younis, toujours selon Al-Manar.
L'armée israélienne, de son côté, a revendiqué dans 𝕏 un message sur la plateforme X (ex-Twitter) le 26 février avoir «éliminé» «Hassan Hossein Salami, le terroriste du Hezbollah responsable de la région de Hajir», ajoutant que le milicien «faisait partie de l'unité Nasser du Hezbollah et commandait récemment les activités terroristes du Hezbollah, y compris les tirs de missiles antichars vers Israël».
La situation au Sud-Liban continue d'empirer. Le 25 février, le ministre de la Défense de l'État hébreu avait déclaré que les frappes sur les positions du parti chiite continueraient, et ce, même en cas de trêve dans l'enclave gazaouie. «Nous prévoyons d'augmenter notre puissance contre le Hezbollah, qui est incapable de trouver des remplaçants pour les commandants que nous éliminons», a martelé Yoav Gallant lors d'une visite le 25 février au quartier général du commandement nord de l'armée israélienne à Safed, rapporte le média I24.
«En cas de trêve temporaire à Gaza, nous intensifierons les tirs dans le nord, jusqu'au retrait total du Hezbollah [de la frontière au Liban] et au retour des habitants dans leurs maisons», a ajouté le ministre israélien de la Défense, en référence aux 80 000 Israéliens qui ont dû fuir les frappes de la milice chiite sur le nord du pays.