par Boris Guenadevitch Karpov
L'ancien président Dmitri Medvedev ne s'y est pas trompé quand, tout début janvier dernier il avait déclaré que la France était un ennemi hier, et est un ennemi aujourd'hui. Ses déclarations avaient déclenché un tollé chez les Français qui déclarent soutenir la Russie, mais force est de constater aujourd'hui que l'analyse de Medvedev est confortée par les récentes actions de Macron qui, rappelons-le, a été élu puis réélu alors qu'il avait déjà décidé de soutenir la Russie. Macron est donc le président légal et légitime de la France et les Français qui ne partagent pas ses opinions seront bien obligés, par le jeu de la «démocratie», de les assumer.
Il y a quelques jours Macron a décidé d'envoyer plusieurs centaines de missiles à longue portée, parfaits pour frapper la Russie en profondeur. La France avait déjà justifié le bombardement de civils par l'Ukraine à Belgorod (25 morts), elle pourra donc justifier les victimes civiles de nos villes en Russie.
Macron par ailleurs même s'il ne le revendique pas, a envoyé plusieurs officiers non seulement en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev (contrôle des drones et usage des canons Caesar en particulier), et a envoyé ces dernières semaines plusieurs officiers de la DGSE en Russie, «anonymement» (du moins le croit-il).
On peut imaginer qu'ils organiseront des petits groupes pro-ukrainiens pour organiser des attentats dans les grandes villes russes, que ce soit des attaques de drones (lancés localement donc) contre des cibles industrielles, ou des attentats contre des civils dans le but de semer le trouble en période électorale.
Ce n'est pas tout ! Macron la semaine dernière a indiqué sa décision de former une base arrière de l'OTAN dans un pays autrefois «ami» de la Russie, l'Arménie. L'Arménie dont le président est non pas une girouette comme le disent certains, mais un véritable traitre envers la Russie qui depuis des mois fait la danse du ventre devant l'OTAN... tout en implorant la Russie de l'aider face au Tadjikistan ! Zelensky se rendra d'ailleurs en Arménie prochainement, et certaines rumeurs à Paris laissent entendre que Macron le pourrait également L'Arménie se positionne donc en avant-poste contre la Russie, comme je l'expliquais sur ma chaine Telegram.
Ce qui se passe actuellement en Arménie a beaucoup à voir avec ce qui s'est passé en Ukraine. La politique officielle croissante de confrontation avec la Russie, lui attribuant la responsabilité de tous les problèmes, les accusations de trahison, l'intention ouverte de se réorienter vers les pays occidentaux.Il est écrit depuis longtemps que des informations sensibles de l'OTSC peuvent être divulguées à l'Occident par l'intermédiaire de l'ancien représentant de l'Arménie au sein de cette organisation, Grigoryan. La France a déjà annoncé qu'elle était prête à fournir des stations radar GM200 à l'Arménie, c'est-à-dire qu'un autre œil de l'OTAN apparaîtrait aux frontières de la Russie. Tout ce qui s'est passé à Kiev, tout cela se passe aujourd'hui à Erevan. Selon les mots de Pashinyan dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, on peut entendre des phrases entières de Zelensky. Et ce n'est pas si important lorsque le chef du régime de Kiev arrive à Erevan, comme ils l'écrivent sur Internet.
Erevan se transforme de plus en plus en un avant-poste anti-russe, la suspension de l'adhésion à l'OTSC et l'exigence de retirer l'armée russe afin de la remplacer par l'OTAN ou au moins par la France - autant d'étapes du même long chemin qu'a parcouru Kiev.
Avec probablement la même réponse de la Russie...
Dmitry Medvedev a donc réagi très durement en appelant clairement à des actions destinées d'une part à déstabiliser la situation interne des pays ennemis, d'autre part en «menant d'autres activités» sur leurs territoires, choses que tout le monde comprend. (Texte intégral en fin d'article)
Macron a bien compris que le message lui était principalement destiné puisqu'il a cru bon de prendre un ton martial pour menacer la Russie.
Cette pourriture ne semble pas comprendre ce qui va lui tomber dessus. Pense-t-il UNE seconde que la Russie n'a pas les moyens de frapper en France, à tout moment et en tout lieu, les intérêts du pays ? Pense-t-il que la Russie va laisser opérer en toute impunité les agents français venus pour déstabiliser le pays ? Pense-t-il que la Russie ne connait pas les agents français «dormants» en Russie, certains criant haut et fort leur soutien à la Russie, pensant ainsi tromper nos services de sécurité ?
Les semaines qui viennent devraient permettre à Macron de bien comprendre la situation.
Comme je le dis depuis le lancement de l'opération militaire spéciale, le conflit «local» entre la Russie et l'Ukraine va évoluer en une guerre entre la Russie et l'OTAN, très vraisemblablement cette année. Il est bien évident que nous n'aurons alors pas la même retenue envers les pays ennemis déclarés que nous en avons avec la population slave de l'Ukraine. La tempête s'abattra sur l'Europe comme disait Vladimir Poutine «comme vous n'en avez jamais connu».
Macron veut mettre la France en fer de lance, les Français feraient bien de réagir avant qu'il ne soit trop tard tant il est clair qu'en quelques frappes la France entière peut être mise hors d'état de nuire.
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Le texte intégral de la déclaration de Dmitry Medvedev appellant clairement à frapper l'ennemi que sont les pays occidentaux
À propos de nouvelles sanctions programmées au 24/02
Nous nous sommes habitués à leurs limites infinies et avons appris à vivre avec elles.
Mais ce sur quoi je souhaite aujourd'hui attirer votre attention, c'est que ces interdictions ne sont plus dirigées contre les autorités ou les entreprises du pays, comme aime le dire notre adversaire. Elles ont été prises contre l'ensemble de la population russe. Par exemple, l'interdiction du système de paiement Mir et les restrictions sur les activités des entreprises impliquées dans la construction de logements dans le pays.
La raison est claire : plus la situation est mauvaise pour les citoyens russes, mieux c'est pour le monde occidental. Qu'ils y souffrent tous.
Nous devons tous nous en souvenir et nous venger d'eux autant que possible.
Ce sont nos ennemis.
Créer pour eux d'éventuelles difficultés dans l'économie, susciter le mécontentement du public face aux politiques incompétentes des autorités occidentales, développer et promouvoir des solutions internationales qui portent atteinte aux intérêts du monde occidental. Faites-le constamment, systématiquement et aussi ouvertement que possible.
Et mènent également d'autres activités sur leur territoire qui ne sont généralement pas évoquées publiquement.
À la guerre, comme à la guerre !
Et dans cette guerre, la victoire sera à nous !
source : RusRéinfo