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Entraînement des membres du Hezbollah en mai 2023 (image d'illustration).
Le conflit entre le Hezbollah et l'armée israélienne s'est-il accentué au lendemain du discours de Nasrallah ? Le Hezbollah a revendiqué le 12 novembre, une frappe sur une caserne de Tsahal, causant selon lui plusieurs morts. Dans la foulée, l'aviation israélienne a bombardé plusieurs sites du parti chiite dans le sud du Liban.
Sur son site Al-Manar, le Hezbollah a déclaré avoir attaqué une force logistique israélienne et un bulldozer près de la caserne Dovev, ainsi que la caserne Zarit et une force d'infanterie israélienne à Birkat Risha, dans le triangle Al-Taihat et à Ruwaisat Al-Asi, à la frontière libanaise. Le parti chiite indique avoir utilisé «des missiles guidés» en affirmant également avoir fait plusieurs victimes côté israélien.
Israël menace Beyrouth
De son côté, l'armée israélienne indique que «15 lancements depuis le Liban ont été identifiés», affirmant en avoir intercepté quatre. Le reste de 𝕏 la salve serait tombé «dans des zones ouvertes», indique Tsahal. Elle fait tout de même état de sept blessés dans ses rangs. En représailles, l'artillerie israélienne a tiré «vers les origines de ses lancements».
Cet énième affrontement frontalier coïncide avec les propos tenus par Hassan Nasrallah le 11 novembre. Pour la deuxième fois depuis le début du conflit, le secrétaire général du parti chiite a insisté sur «un renforcement de l'action de la résistance sur le front libanais, de par le nombre d'opérations, le nombre d'objectifs visés et aussi les armes employées». Le «Sayyid» a affirmé que le mouvement avait utilisé pour la première fois «des drones suicides» et «des missiles Burkane (Volcan), qui pouvaient transporter des charges explosives de 300 à 500 kilos». Il a également fait état de l'utilisation de drones de reconnaissance dans la profondeur du territoire israélien, à «Haïfa, Acre et Safed».
Le même jour, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé que «le Hezbollah était en train de commettre des erreurs et d'entraîner le Liban vers une guerre qui pourrait éclater, et dont les Libanais paieront le prix». Il a menacé : «ce que nous faisons à Gaza, nous savons le faire à Beyrouth».