France-Soir
francesoir.frcheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris
La Pr Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, le 10 novembre 2020.
© Anne-Christine POUJOULAT / AFP/Archives
Après le Pr André Grimaldi, c'est au tour de Karine Lacombe d'être visée par le Syndicat Liberté Santé (SLS), qui s'est lancé dans une série de plaintes judiciaires contre les "médecins de plateaux". La cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine est la deuxième des "neuf bonimenteurs".
"On sera vacciné ou on sera malade", assurait Karine Lacombe en 2021. Après, elle a fait partie des figures de plateaux télévisés, qui nous ont régulièrement rappelé la conduite à tenir lors de la crise sanitaire. Un peu plus tard, elle martelait à propos des soignants suspendus : "On ne veut pas se faire vacciner, on change de métier".
Tout le monde ne l'a pas oublié. Si bien qu'aujourd'hui, le SLS porte plainte auprès de l'Ordre des médecins pour les motifs suivants :
- Abus de crédulité publique et pratique de charlatanisme ;
- Défaut aggravé de mesure et de prudence et non respect de l'obligation de délivrer une
- information médicale loyale et honnête dans son expression publique ;
- Défaut de mise à jour de ses connaissances avant expression publique ;
- Non déclaration de ses liens d'intérêt dans le cadre de son expression publique ;
- Discrimination et manque de confraternité portant atteinte à l'honneur et à la probité de
- la profession.
Selon leur communiqué, les prises de paroles de Karine Lacombe ont "participé à la création et au maintien d'un climat de peur sur les Français, et ont ainsi vicié leur consentement libre et éclairé".
Comme dans le cas du Pr André Grimaldi, le SLS explique que "cette procédure ordinale a pour but de défendre l'honneur de la profession et d'empêcher le Professeur Lacombe de nuire à la santé de millions de Français, en lui rappelant le Serment qu'elle a prêté."