par Dominique Delawarde
Pas moins de 650 procédures ont été ouvertes pour apologie du terrorisme en France depuis le 7 octobre 2023. Si certaines sont justifiées, une trop large part sont des procédures bidon lancées contre ceux qui ont l'audace de protester contre le génocide en cours des gazaouis et de critiquer la répression disproportionnée et aveugle appliquée par une gouvernance israélienne suprémaciste. Ces procédures évidemment non fondées finissent naturellement par être classées sans suite, mais elles sont lancées afin d'intimider, d'emmerder et de faire taire les soutiens les plus ardents de la cause du peuple palestinien.
Ces procédures sont souvent initiées et conduites par des sayanims qui noyautent les institutions, la politique, la justice, la police et les médias de notre pays et qui abusent de leur fonction et de leur influence pour servir et soutenir la gouvernance israélienne de Netanyahou et ses actions les plus répréhensibles.
J'invite le lecteur à prendre connaissance de l'excellent éditorial vidéo sur ce sujet du journaliste Alexis Poulin sur le lien suivant :
S'agissant du lobbying et des vecteurs d'influence transnationaux à caractère confessionnel et communautaire, le lecteur sera peut-être très surpris d'apprendre qu'un parlement juif européen s'est constitué à Bruxelles le 16 février 2012. Ce projet a été conçu et mis en œuvre, à l'époque, par deux oligarques juifs ukrainiens : Igor Kolomoïsky et Vadim Rabinovich, deux des hommes parmi les plus riches d'Ukraine. Il compte 120 députés de 47 pays européens. 1
Voici la séance d'inauguration de ce parlement confessionnel transnational en 2012.
Chacun connaît, bien sûr, Kolomoïsky, à la fois milliardaire, parrain de la candidature Zelensky à la présidence ukrainienne et surtout renvoyé en justice et incarcéré pour corruption et détournement de fond en septembre 2023. Il y aurait donc des milliardaires corrompus dans ce beau pays d'Ukraine. 2
Quant à Vadim Rabinovich, coprésident du Parlement juif européen en 2012, devenu législateur de l'opposition en Ukraine, il se serait vu retirer sa nationalité ukrainienne pour le fait de détenir une autre nationalité : la nationalité israélienne. 3
À quand un parlement chrétien, musulman ou bouddhiste en Europe ?