par Press TV
Les détails récemment divulgués sur l'opération de représailles de l'Iran contre Israël ont mis en lumière l'ampleur des dégâts infligés aux installations nucléaires de Dimona, ainsi qu'aux bases militaires stratégiques de Navatim et Ramon dans le désert du Néguev.
Dans son numéro du 18 avril, le journal israélien Maariv a rapporté que la défense aérienne d'Israël n'avait réussi à contrer que 84% de l'attaque iranienne. Il a également remis en question les affirmations du porte-parole de l'armée israélienne, selon lesquelles 99% des missiles et des drones iraniens ont été interceptés par les systèmes anti-missiles israéliens.
Selon le rapport, les preuves visuelles fournies par les images satellites ne laissent aucun doute quant à l'impact subi par l'un des édifices de l'installation nucléaire de Dimona où les locaux considérés comme étant impénétrables, ont également été touchés à deux reprises.
D'après les images de vidéo, ajoute le rapport, les bases israéliennes de Navatim et Ramon nichées au cœur du désert du Néguev ont été visées respectivement à quatre et à cinq reprises par des missiles iraniens.
Un essaim massif de centaines de drones et de missiles a pénétré samedi soir plusieurs couches de défense du régime sioniste et frappé des cibles dans les territoires occupés de la Palestine.
«L'opération baptisée «Varie Promesse» était une réponse à l'assassinat de sept conseillers militaires iraniens à Damas le 1er avril, dont le commandant du CGRI en Syrie et au Liban, le général Mohammad-Reza Zahedi, et son adjoint, le général Hadi Haj Rahimi», a souligné le CGRI dans son premier communiqué.
Suite aux opérations du CGRI, la mission permanente de l'Iran auprès des Nations unies a déclaré dans un communiqué que ces représailles étaient basées sur l'article 51 de la Charte des Nations unies concernant la légitime défense en réponse à l'agression du régime sioniste contre les locaux diplomatiques de l'Iran.
source : Press TV