par Dominique Delawarde
Soutien inconditionnel d'Israël depuis très (trop ?) longtemps parce qu'un grand nombre de ses hommes politiques sont corrompus, ou «tenus» pour leur ré-élection, par des milliardaires sayanim de la diaspora liés à l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committe), l'administration Biden, sous la pression de l'opinion publique nationale et internationale, semble prendre ses distances avec la gouvernance d'apartheid et suprémaciste de Netanyahou.
Après une résolution du Conseil de sécurité condamnant Israël, adoptée à l'unanimité le 23 décembre 2016, à quelques jours du départ de Obama, les USA ayant refusé d'utiliser leur véto pour protéger l'État hébreu 1, une deuxième résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez le feu à Gaza a été adoptée à l'unanimité (abstention US) le 25 mars 2024 2. Israël n'a pas bénéficié du véto protecteur des USA.
Chacun sait qu'Israël ne respectera pas cette résolution, comme toutes les précédentes, mais cela confirme un isolement croissant de l'actuelle gouvernance israélienne et de son chef. À quand les premières sanctions ? Selon le droit international, ce qui se passe à Gaza relève du génocide.