Source: AP
L'ayatollah Khamenei le 4 avril aux funérailles à Téhéran des soldats des Gardiens de la révolution tués le 1er avril dans la frappe imputée à Israël contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran en Syrie (image d'illustration).
Le général des gardiens de la révolution iraniens, Yahya Rahim Safavi a prévenu ce 7 avril qu'aucune ambassade israélienne n'était «en sécurité». Sept militaires sont morts la semaine passée dans une frappe attribuée à Israël contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas.
«Aucune ambassade israélienne n'est plus en sécurité», a menacé ce 7 avril le général des Gardiens de la révolution Yahya Rahim Safavi, cité par l'agence locale Isna, lors d'une cérémonie en l'honneur des militaires tués le 1 avril dans la frappe contre la représentation diplomatique iranienne à Damas, en Syrie.
Des propos aussi tenus par le major général Mohammed Hossein Bagheri, commandant des forces armées iraniennes qui a précisé, encore Isna, que l'Iran définirait lui-même le moment et la manière de sa réponse. Aussi a-t-il qualifié l'agression israélienne de «suicide», ajoutant que Washington devait aussi être tenu pour responsable.
Khamenei menace Israël d'une «gifle» en représailles
Sept membres du corps des Gardiens de la révolution, dont deux hauts gradés, ont été tués selon Téhéran. Le bilan total du raid s'est élevé à 16 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, média d'opposition controversé basé à Londres.
Safavi a ajouté qu'Israël avait «fermé par peur jusqu'à hier 27 ambassades», dont celles «en Jordanie, en Égypte, à Bahreïn et en Turquie».
L'ayatollah Ali Khamenei a averti le 3 avil qu'Israël serait «giflé» en représailles de son attaque. L'État hébreu, de son côté, n'a apporté aucune indication sur la frappe qui fait craindre une escalade dans la région, alors que le conflit à Gaza entre dans son septième mois.