19/09/2011 alterinfo.net  15min #57542

 Erdogan entame au Caire sa tournée dans les pays du Printemps arabe

La Turquie D'Erdogan : Une nouvelle Nahda pour l'Islam ?

«Historiquement et culturellement, la Turquie a peu en commun avec l'Europe [...]. Il serait mieux qu'elle devienne un pont avec le Monde arabe ou qu'elle forme avec lui son propre continent culturel.»
Le cardinal Ratzinger (futur pape Benoît XVI)

Ce jugement sans appel explique fondamentalement le refus de l'Europe d'intégrer la Turquie. En Europe, on pense à tort, que le christianisme est « occidental ». Ce n'est pas vrai ! Le christianisme a été occidentalisé pour les besoins de la cause. On va jusqu'à présent Jesus comme un blond aux yeux bleus ! On en sait rien. Il est vraisemblable qu'en tant que sémite, Jésus soit plus proche de l'Arabe et qu'il parlait araméen, langue ancêtre de l'arabe et de l'hébreu. La fameuse phrase de Jésus sur la croix cité dans l'évangile de Mathieu (27-46) : «, Éloï, Éloï, lima sabactani ? » est incompréhensible pour un locuteur européen. Sa traduction « O mon Dieu O mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ? » nous apprend deux choses. D'abord cette phrase est tout à fait compréhensible en arabe, on la traduit par « Ya ilahi, iYa ilahi pourquoi m'as-tu devancé ? » "Eloi" en arameen derive de "Elahh" (Dieu) et veut dire "Mon Dieu". De même qu'en arabe ce "Eloi" est traduit comme "Ilahi" derivant de Allah.

Pour beaucoup d'occidentaux, Allah est le dieu des Arabes, et le terme évoque même pour certains une divinité cruelle, qui pousse ses adorateurs au fanatisme aveugle. Pourtant, on sait que dans les langues sémitiques, dont fait partie l'arabe, comme l'hébreu ou l'araméen, la racine al ou el sert à nommer Dieu. Ainsi, l'Ancien Testament en a conservé des traces évidentes. Combien d'adorateurs du Seigneur, anges ou hommes, portent en leurs noms le signe de leur soumission à Dieu: Gabri-el, Micha-ël, Isma-ël, Isra-ël. Dieu est appelé El, ou Elah. Le nom Elohim revient plusieurs fois dans l'Ancien Testament pour désigner le Dieu des Hébreux. Il peut être utile de rappeler que ces prophètes ne connaissaient pas le deus latin, dont nous avons tiré le mot dieu. Il est d'ailleurs intéressant d'observer que les chrétiens de tradition orientale et d'expression arabe invoquent Dieu par le nom Allâh. En appelant Dieu du nom Allâh, les musulmans se conforment donc à une tradition prophétique millénaire Il n'y a pas deux dieux, mais un seul Dieu pour les Chrétiens et Allah pour les Musulmans, comme le martelait pendant des siècles l'Eglise. Et c'est ainsi que Allah dans le coran recommande qu'on l'appelle: "Dis: "Invoquez Allah, ou invoquez le Tout Miséricordieux. Quel que soit le nom par lequel vous l'appelez, Il a les plus beaux noms." Coran 17 : 110 On le voit le fond rocheux de l'aversion contre l'Islam ne repose pas sur les textes sacrés, mais sur ce qu'ont en fait les hommes.

Cependant, les choses bougent. S'il est une retombée positive des révoltes arabes, c'est l'avènement de la Turquie sur la scène internationale. Cette visibilité qui intrigue de plus en plus les Européens au point que des études, séminaires et autres réflexions sont faites pour expliquer ce «miracle».Au moment où la vieille Europe arc-boutée plus que jamais sur un chauvinisme, semble être en convulsion profonde sur différents aspects, notamment l'aspect économique où la débâcle de l'euro guette, la Turquie caracole avec une croissance presque à deux chiffres rejoignant de ce fait, au même titre que l'Afrique du Sud, les pays du Bric que l'on peut s'autoriser à appeler les Bricast. Le secret de cette réussite, un potentiel de travailleurs acharnés une religion, un homme, Erdogan.

Pour rappel, la Turquie honnie par les pouvoirs allemands et français est une vieille terre de civilisation, de culture et de religion. Elle porte mieux que tous les pays européens, la plupart des valeurs judéo-chrétiennes de l'Europe : C'est le cas des apôtres tels que Paul qui y est né ou de Marie la mère de Jésus (qui aurait fini sa vie près d'Éphèse). Même le mont Ararat (de l'Arche de Noé) se trouve en Turquie. Plus près de nous, l'Empire ottoman, qui a régné pendant plus de six siècles sur une partie de l'Europe et de l'Asie, était appelé «l'homme malade de l'Europe» au soir de sa puissance. Pourtant, on dit que si la Turquie était en Europe: «Ça se saurait!».

Qui est Recep Tayyip Erdogan?

Il est né le 26 février 1954 à Istanbul. Maire d'Istanbul (1994-1998), premier président du Parti pour la justice et le développement (depuis 2001), il est nommé Premier ministre de Turquie le 14 mars 2003. Erdogan fonde en 2001 le Parti de la Justice et du Développement (Adalet ve Kalkýnma Partisiou AKP), L'arrivée de l'AKP au pouvoir a fait craindre à l'Union européenne et à beaucoup d'Européens et aussi aux Turcs kémalistes, que la laïcité pourrait être menacée. Erdogan estime toutefois qu'il faut introduire en Turquie une plus grande liberté religieuse. Erdogan récuse les accusations d'islamisme et se déclare «démocrate conservateur» ou «démocrate musulman» (en référence aux démocrates chrétiens européens), il s'affirme respectueux de la démocratie et de la laïcité et relègue la religion à la sphère privée. Erdogan est proche des partis chrétiens-démocrates européens. (...) Le Vatican a dénoncé la «christianophobie institutionnelle en Turquie». Edmond Farhat, nonce apostolique à Ankara, a affirmé que la liberté religieuse n'existe que sur le papier en Turquie. Le 13 mai 2010, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel à ne pas discriminer les non-musulmans.(1)

Depuis la venue du professeur Ahmet Davutoglu aux affaires étrangères, la Turquie s'est ouverte de plus en plus vers le monde musulman et commence à faire cavalier seul dans le concert des balances géostratégiques, les prises de position sur le nucléaire iranien soutenu par le Brésil en 2009 montrent un changement de cap radical avec les gouvernements précédents et commencent à inquiéter les nations occidentales sur les véritables intentions du pouvoir islamo-conservateur. Le gouvernement cherche à projeter ses succès économiques sur le terrain politique dans les anciens territoires de l'Empire ottoman en multipliant les partenariats avec les pays arabes et prônant une politique de «zéro problème» avec son voisinage proche, on appelle cette nouvelle politique, le néo-ottomanisme.(1)

Toujours en politique étrangère, la cause palestinienne mobilise Ankara comme nous le lisons sur l'Encyclopédie Wikipédia. Lors de l'opération Arc-en-ciel qui a eu lieu dans la ville de Rafah, Erdogan a dénoncé la «terreur d'État» de l'État israélien. Le 27 mars 2010, il déclare que «considérer Jérusalem comme la capitale indivisible de l'État hébreu, comme le font les Israéliens, est une folie. Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman (...) et on ne peut accepter aucune atteinte israélienne à Jérusalem et aux lieux musulmans», lors du Sommet annuel de la Ligue arabe. Suite à l'abordage de la flottille pour Ghaza, Erdogan a tenu un discours avec des mots très durs à l'assemblée du pays, dénonçant un acte de «terrorisme d'État», dénonçant une «attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine».(2)

Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait jugé «impossible» que la Turquie normalise ses relations avec Israël en l'absence d'excuses pour le meurtre de 9 Turcs de la flottille de la paix pour Ghaza, le 31 mai 2010. La Turquie ne voulant pas se déjuger a réagi au Rapport Palmer. La tension est montée d'un cran le 2 septembre entre l'Etat hébreu et la Turquie. Israël a réaffirmé son refus de présenter des excuses à la Turquie après la présentation du rapport de l'ONU, selon des sources diplomatiques à Jérusalem.

L'essor économique de la Turquie

C'est un fait, ce pays se développe! C'est en lui-même un marché de 80 millions de consommateurs. Le cadre de vie en Turquie s'améliore d'année en année profitant d'une prospérité économique et financière croissante, qui laisse les Turcs de plus en plus satisfaits de la vie en Turquie, un pays de plus de 80 millions d'habitants avec une très large majorité de musulmans. Un sondage réalisé par l'Université de Bahçesehir d'Istanbul montre que le nombre des Turcs qui se déclarent satisfaits de leur vie a progressé, en l'espace de dix ans, de 18 points, passant de 59% en 2001 à 77% en 2011 L'étude 2011 de l'Université de Bahçesehir montre que pratiquement toutes les catégories de la société turque sont satisfaites de leur vie en Turquie, un pays musulman gouverné par un Etat laïc depuis 1923, date de la création de la République de Turquie par Mustafa Kemal Ataturk. Les exportateurs turcs tablent sur une hausse des exportations de la Turquie durant les douze prochaines années pour atteindre 545 milliards de dollars en 2023 au lieu de 114 milliards en 2010. Ce chiffre a été annoncé, mardi à Istanbul, par le président de l'Union des exportateurs turcs (TIM), Mehmet Buyukeksi, dans le cadre de la présentation des perspectives de développement des exportations turques à l'horizon 2023. Pour ce qui est des importations, la TIM table sur 625 milliards de dollars en 2023, contre 185,5 milliards en 2010. Les principaux partenaires commerciaux de la Turquie sont l'Allemagne, l'Irak, la Grande-Bretagne, l'Italie, la France, la Russie, les Etats-Unis et la Chine.(3)

La tournée politique d'Erdogan dans les pays de son ancien pré-carré

Fort de sa puissance et de sa gestion éclairée -malgré quelques ratés notamment le problème kurde- la Turquie va à la conquête des coeurs en commençant par son ancien pré carré. Erdogan a été accueilli à son arrivée au Caire, lundi 12 septembre, par le Premier ministre égyptien Essam Charaf, et acclamé par une foule enthousiaste de plusieurs milliers de personnes. Il s'est arrêté pour aller serrer des mains. En Egypte, la confrérie des Frères musulmans notamment, le voit comme un modèle pour avoir réussi à imposer un islam modéré sur la scène politique turque, face à une armée qui veillait jalousement à la laïcité de l'Etat.

Recep Tayyip Erdogan a apporté le 13 septembre un soutien appuyé à la reconnaissance d'un Etat palestinien et n'a pas épargné Israël lors d'un discours prononcé devant la Ligue arabe au Caire au début d'une tournée en Afrique du Nord censée affirmer le rôle de la Turquie dans la région. «La reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas «une option mais une obligation», a estimé le chef du gouvernement turc conforté par l'opinion publique arabe en ce qui concerne les dissensions actuelles entre Ankara et Israël. «Il est temps de hisser le drapeau palestinien aux Nations unies. Hissons le drapeau palestinien et qu'il devienne le symbole de la paix et de la justice au Moyen-Orient. Apportons notre contribution à l'établissement d'une paix et d'une stabilité bien méritées au Moyen-Orient», a déclaré Erdogan. «Israël ne sortira de son isolement qu'en agissant comme un Etat raisonnable, responsable, sérieux et normal», a insisté le chef du gouvernement turc, qui a marqué son opposition avec les dirigeants israéliens depuis le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Ghaza en décembre 2008.(4)

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en visite en Tunisie, accueilli par une foule de centaines de personnes dont le chef islamiste tunisien Rached Ghannouchi, a assuré jeudi «qu'Islam et démocratie n'étaient pas contradictoires». «Un musulman peut gérer un Etat avec beaucoup de succès», a déclaré M. Erdogan, dirigeant d'un parti islamo-conservateur, à l'issue d'un entretien avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi. «La réussite du processus électoral en Tunisie va montrer au monde que la démocratie et l'Islam peuvent aller ensemble», a-t-il insisté, alors que le mouvement islamiste tunisien Ennahda (Renaissance) suscite de fortes craintes dans les milieux laïques et intellectuels tunisiens. «La Turquie est un poids lourd. Ce n'est peut être pas tout à fait innocent pour M. Erdogan de venir en Tunisie à un mois des élections, il lance un message rassurant en direction de l'opinion publique: ne craignez pas Ennahda», estime l'analyste Fayçal Chérif. «Ankara endosse depuis quelque temps le rôle de parrain dans les pays arabes. Cette position s'est renforcée avec la ligne adoptée par la Turquie vis-à-vis d'Israël», ajoute M. Chérif. M. Erdogan s'est rendu aussi le 16 septembre en Libye, dernière étape de sa tournée dans les pays du «Printemps arabe».(5)

Quel modèle de gouvernance pour le Monde arabe?

De fait, la Turquie semble fasciner les masses arabes sunnites qui ont aussi un autre modèle: l'Iran assez cependant éloigné du point de vue du chiisme. De ce fait, au même titre que l''Islam de l'Extrême-Orient (Indonésie, Malaisie) qui a su islamiser la démocratie, le modèle turc est peut être une voie possible de sortie du roukoud actuel des masses arabes. C'est en tout cas l'avis nuancé de Kamel Daoud du journal le Quotidien d'Oran: ««Vive Mustapha Kemal Pacha!», a crié Messali Hadj jeune dans un café tlemcénien fréquenté par des soldats français à l'époque coloniale. A l'époque, le général turc était un idéal de lutte, d'indépendance, de force et de rigueur et d'héroïsme. C'est l'image qu'on en avait dans le monde des colonisés arabes. Messali est mort, Atatürk aussi, mais la Turquie est encore vivante et de retour dans le Monde arabe. Ces jours-ci, Erdogan, le Premier ministre turc, a été accueilli comme une sorte de Saladin en Egypte. Il a été écouté, ovationné, applaudi et salué au siège de la Ligue arabe. Cet homme est revenu presque «chez lui», dans le périmètre d'un empire qui est aux siens et dans une géographie où les siens ont fait l'histoire. Les rêveurs sur une renaissance des Arabes ou une Nahda meilleure que celle des prosternations et de la marque sur le front, crient eux aussi «Vive Erdogan» aujourd'hui. La Turquie est donc à nouveau un modèle. C'est un pays qui a réussi à sauver ses meubles, à préserver sa laïcité, même si elle est encore instable, à relancer son économie par les PME/PMI et non par des discours de réformes, à gérer sa proximité avec l'Europe et Israël sans tomber dans les enthousiasmes et les passions inutiles et qui peut se promener dans le monde sans avoir honte des siens et de ce qu'il fait.(...) On comprend que, perdu entre révolution et colonisation, entre l'angoisse et la peur, entre dictatures et chaos, entre massacres et bombardements, entre réformes et mensonges, le Monde arabe voit dans cet homme un refuge et dans l'empire turc, une protection des Ottomans.(6)

On le voit ! malgré la suppression du Califat en 1923, les intellectuels et les élites politiques arabes furent séduites par Mustafa Kémal. On vit alors fleurir des cercles d'intellectuels sur le modèle «Jeunes Turcs» ce sera, «les Jeunes Algériens... Tunisiens» qui ne firent pas long feu. Le jeune Bourguiba des années vingt imita même le drapeau turc. En Algérie, l'Emir Khaled, petit-fils de l'Emir Abdelkader, crut qu'avec la «Déclaration du président américain Wilson en 14 points» les peuples allaient pouvoir disposer d'eux-mêmes, au lendemain de la Première Guerre mondiale...

Sans pouvoir revenir sur toutes les convulsions des peuples arabes, «Peuple des beaux départs» disait, à tort, Lawrence d'Arabie pour paraphraser le feu de paille, qu'il nous suffise de faire remarquer que l'Algérie est le seul pays arabe -macabre privilège à avoir payé chèrement son indépendance. Plus d'un million de morts ont valu à l'indépendance, une aura à nulle autre pareille. Nous savons, à notre corps défendant, ce que c'est que lutter pour la liberté parce que nous en avons été privée pendant plus de 132 ans par un colonialisme abject à qui, des nostalgériques trouvent des vertus positives. Nous attendons, de ce côté, le jugement de l'Histoire. Pour la période la plus récente, là encore l'Algérie fut aussi, la première à se faire remarquer par le culte du martyr. Ce sera Octobre 1988, puis la décennie rouge 200.000 morts plus tard avec un terrorisme qui joue les prolongations, on ose dire à l'Algérie de faire comme la Tunisie ou l'Egypte!!! L'Algérie a déjà payé son tribut à la mort.(7)

On le sait, la Turquie a perdu déjà cinquante ans à tenter vainement de frapper à la porte de la forteresse Europe. Des pays est européens ont été intégré en quelques années sans problèmes. Mieux, l'Union Européenne est allé jusquà intégrer la partie grec de l'Île de Chypre ! laissant les Cypriotes turcs de l'autre côt é de la route de la partition, sans espoir de développement. La Turquie aurait dû se méfier des promesses qui lui ont été faites avec la série de valses-hésitations de l'Europe où on faisait miroiter l'adhésion prochaine entrecoupée périodiquement de fin de non-recevoir. La vérité crue est là: on ne veut pas de l'Islam en Europe si ce n'est à dose homéopathique.(8)

On peut donc penser que la donne a changé. La Turquie est devenu un pays émergent. L'Europe est en plein doute. De plus, la jeunesse arabe relève la tête. A tout prendre et au vu de sa débâcle, l'Europe n'a plus le choix. Elle sera amenée à solliciter à la Turquie de «fédérer» les masses arabes comme au temps de l'Empire. On peut même penser que la Turquie laissera tomber l'Europe et s'arrimera à l'Asie en pleine essor.

S'agissant de l'Algérie de 2011, cinquante ans elle se cherche ! Pour avoir renié une grande partie de son histoire elle est toujours en quête d'un projet de société avec un désir d'être ensemble. L'histoire, la culture font que nous ne pouvons vivre dans un Etat laïc. La religion bien comprise est pour nous un repère au quotidien. L'Islam bien compris et non instrumentalisé ni par l'Etat ni par les partis politiques, libère. Il faut prendre exemple sur les pays qui travaillent et non pas sur les potentats grassouillets du Golfe qui passent leur temps à se faire des coups de Jarnac et qui prennent en otage l'Islam. En définitive il nous faire faire émerger de nouvelles légitimités basées sur le savoir, bien dans leurs identités, pétries de leur histoire et fascinées par le futur. Ce peuple n'a pas besoin du m'as-tu-vu pour se mobiliser, il a besoin d'un guide. L'Algérie doit retrouver le chemin de la sérénité. elle doit libérer les énergies en réhabilitant les valeurs du travail, de l'effort et du mérite. Il n'y a pas d'autre issue. (9)

1.http://www.bonaberi.com/forum/viewtopic.php?p=60587&sid=fea211f08c2c634345ee50e0af781f77

2.Recep Tayyip Erdogan fr.wikipedia.org

3.http://www.mondialnews.com/2011/07/25/turquie-les-turcs-rassures-par-la-prosperite-economique-de-leur-pays-sont-de-plus-en-plus-satisfaits-de-leur-vie  casafree.com

4.http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/accueilli-en-heros-au-caire-erdogan-appuie-un-etat-palestinien_1029453.html13/09/2011

5.http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110915.AFP8985/en-tunisie-erdogan-lance-un-message-rassurant-sur-l-islam-politique.html

6.Kamel Daoud Erdogan, ma jalousie! le Quotidien d'Oran 16.09.2011

7.http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Chems-Eddine_Chitour.010311.htm

8.Chems Eddine Chitour  oulala.net 9 04 2009

9.L'Algérie du XXIe siècle:  oulala.net 07 2011

Professeur Chems eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz

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