t3.gstatic.comL'Union européenne doit lancer un système d'alerte précoce contre les « extrémistes », en dépit du fait que l'UE traite la critique légitime de sa propre institution comme de « l'extrémisme »
Paul Joseph Watson
Prison Planet.com
Perdant peu de temps dans l'exploitation des corps morts tout frais des dizaines d'adolescents norvégiens pour pousser son agenda draconien, l'Union européenne a rapidement annoncé qu'elle envisage de mettre en place un « système d'alerte précoce » pour lutter contre « l'extrémisme », le problème étant que l'UE considère la critique légitime vis-à-vis de sa propre institution corrompue comme extrémiste.
« La Commission européenne est en train de construire un système de sécurité pour émettre des alertes précoces sur les menaces de l'extrémisme, la xénophobie, et autres formes de radicalisme, a déclaré le porte-parole de la CE Michele Cercone mardi, » rapporte RIA Novosti.
Les officiels de l'UE se sont également rencontré lundi dans le but de « limiter les ventes d'armes à feu » aux citoyens respectueux de la loi (voir aussi la partie consacrée au « plan alpha » dans le document de juin 1985 de Serge Monast), en dépit du fait que c'est la politique de la Norvège de ne pas permettre un accès immédiat aux armes à feu par la police qui a contribué à l'ampleur du désastre la semaine dernière.
L'euroscepticisme est en hausse à travers le continent, ce qui explique pourquoi l'élite néo-libérale s'évertue à laisser entendre que ceux qui s'opposent au fait d'être gouvernés par une tyrannie bureaucratique de style soviétique, non élue, et non responsable, sont de mèche avec le tueur fou norvégien Anders Behring Breivik.
À titre d'exemple, le fait que Breivik ait envoyé un e-mail au Parti des Vrais Finlandais plusieurs heures avant le massacre, a été en quelque sorte offerte comme preuve que le parti conservateur des Vrais Finlandais porte une part de responsabilité dans le massacre. Ce serait un peu comme accuser John Lennon et Paul McCartney pour les meurtres de la famille Manson.
En réalité, la précipitation grossière avec laquelle l'UE tente d'exploiter la tragédie de la semaine dernière a peu à voir avec la prévention de l'apparition du prochain Breivik, mais beaucoup à voir avec le musellement de la critique vis-à-vis de sa propre institution.
L'UE utilise habituellement le label « extrémistes » afin de discréditer l'opposition politique légitime à son ordre du jour, surtout quand elle veut faire taire ceux qui s'expriment contre le plaidoyer de l'UE en faveur des politiques d'immigration de masse. En 2009, le parlementaire néerlandais du Parti pour la liberté, et fameux eurosceptique, Geert Wilders s'est vu refusé l'entrée en Grande-Bretagne parce que ses opinions politiques ont été jugées offensantes d'après les lois de l'UE.
L'animateur de radio américain Michael Savage a été interdit d'entrée en Grande-Bretagne, en vertu de la même loi en 2009 pour avoir fait des commentaires « extrémistes » qui n'ont même jamais été spécifiquement identifiés par le gouvernement travailliste. L'interdiction a été reconfirmée par le nouveau gouvernement conservateur il y a deux mois.
L'eurodéputé britannique Nigel Farage a également été réprimandé par les têtes de la Commission européenne en 2009 simplement pour avoir critiqué « les gens importants de l'UE«.
En effet, en vertu du jugement de la Cour européenne de justice de 1999 ( affaire C 274/99 P), il est illégal de critiquer l'UE, et l'institution est en train d'essayer de marginaliser tous les partis politiques nationaux qui ne se plient pas à l'agenda du super-État fédéral européen, en les traitant de racistes et de xénophobes.
Comme le note le blog European Disunion, l'opposition à l'expansion d'un super-Etat fédéral européen a été caractérisée comme du racisme et de la xénophobie.
« C'est une erreur logique de penser que tous ceux qui s'opposent à l'adhésion britannique de l'UE sont « racistes » ou « xénophobes ». Combien de fois devons nous le dire - s'entendre avec les autres nations et peuples n'équivaut pas à être gouverné par eux. S'opposer à l'Union européenne n'est, par définition, pas raciste - l'UE n'est pas une race. Il s'agit d'une institution politique. Être raciste à l'encontre de l'UE, c'est comme être raciste à l'encontre de l'OTAN ou du Parti national écossais - impossible »
Puisque les dirigeants de l'UE traitent toute personne qui critique l'UE elle-même comme des racistes ou des extrémistes, et tentent systématiquement d'empêcher leur liberté d'expression, ils devraient être les dernières personnes à qui accorder notre confiance pour superviser un « système d'alerte précoce » qui servirait à identifier les menaces extrémistes.