
par Thierry André Laurent Pellet
Toutes les cascades publiques ne sont pas comme les chemins menant à Rome, et ce n'est pas demain la veille que ce conflit se terminera avec bien sûr des hypothèses bien différentes et dont l'issue pourrait nous, européen, coûter très cher. Les propositions et contre-propositions faites par les différentes parties sont mutuellement exclusives et ne mènent nulle part car elles n'adressent pas les problèmes à résoudre de manière multidimensionnelle et holistique. Ce conflit prend sa source bien loin d'un massacre ethnique ou d'un contrôle de territoire sur fond de national néo nazisme. Les intérêts personnels carriéristes de certains s'entrechoquent avec les intérêts politico-stratégiques d'autres, tout en suivant des trajectoires pilotés par des organisations supranationales transversales qui ne devraient pas interférer dans cette affaire déjà bien complexe... La Russie a établi ses lignes rouges en termes de sécurité, et l'Ukraine navigue entre deux eaux pour maintenir un statu quo, les deux ne pouvant trouver un point de consensus. Et les populations dans tout ce sac de nœuds ? Ou sont leurs intérêts, ou est leur sécurité, leur bien-être, leur environnement stable ?
Aussi nous nous somme penchés sur la résolution de ce conflit et avons développé la proposition suivante, elle a été très appréciée à Moscou. Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.
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Plan de paix Russie-Ukraine
La Nouvelle Diplomatie Française
«Ce qui se conçoit bien s'exprime clairement, et les mots pour le dire viennent facilement». ~ Nicolas Boileau-Despréaux, 1674.
«Aucun problème ne peut être résolu sans modifier le niveau de conscience qui l'a engendré». ~ Albert Einstein, 1934.
Le présent document propose un plan de paix fondé sur des facteurs sociologiques, économiques et géopolitiques. La situation actuelle est comparable à celle des Balkans : il s'agit d'une véritable rupture entre les populations, une réalité que toutes les parties prenantes doivent accepter, ce que la Russie a de facto déjà reconnu. La guerre laisse toujours des cicatrices profondes, et le pardon est un processus long et complexe. Faire comme si de rien n'était serait une grave erreur. L'Ukraine contemporaine a été un jeu d'échecs géopolitique potentiellement explosif, qui a abouti à une véritable catastrophe humanitaire. Il est impératif de résoudre ce casse-tête sociologique pour parvenir à une solution définitive.
Le problème systémique découle de la dissolution de l'ancienne URSS, qui a engendré une véritable fragmentation du monde russe et qui n'a jamais été résolue. Nous devons saisir cette opportunité de résolution de crise pour le régler définitivement, afin d'éviter toute récidive dans les pays concernés. C'est le cas en Moldavie, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie, où des millions de russophones sont bloqués et privés de leurs droits fondamentaux. Ce sont là des sources potentielles de tensions sociales susceptibles de dégénérer en guerre civile, voire en conflit armé.
Dans les relations internationales bilatérales, le deux poids deux mesures engendre des tensions dues à la frustration et ne devrait pas exister. De même qu'il serait inacceptable de voir une importante base militaire russe au Mexique, la Russie ne peut accepter une telle symétrie sous son «balcon». Nous assistons à la balkanisation de l'Ukraine et, alors que de nombreux acteurs ont fermé les yeux sur les conséquences pour la Yougoslavie, ils devraient adopter la même attitude face au conflit actuel. Il s'agit d'une séparation des populations résidant en Ukraine et rien ne pourra l'arrêter. Accroître le nombre de victimes ne contribuera en rien à enrayer ce processus douloureux mais aujourd'hui nécessaire.
Ce divorce a été déclenché par la résurgence du vieux démon issu de la Seconde Guerre mondiale : le nazisme sous sa forme la plus abjecte, visant à éradiquer toute forme de résistance au concept d'unité ukrainienne, une unité qui n'existe pas du fait de la manière dont la RSS d'Ukraine a été formée par les bolcheviks. Le mélange de territoires polonais, roumains, biélorusses, moldaves, ukrainiens et russes, par association de territoires appartenant à des pays voisins, fut la pire erreur jamais commise au sein de l'Europe. Un exemple flagrant : le «Congo belge», la division ethnique transversale des Hutus et des Tutsis au Rwanda et au Burundi, qui a abouti à d'infâmes génocides. Il est de notre responsabilité d'éviter absolument une telle erreur.
Pour rappel, dans les années 70, H. Kissinger affirmait que l'Ukraine était la ligne rouge des lignes rouges. Malheureusement, avec l'avènement du prétendu «progressisme», certains ont oublié les limites que les véritables hommes d'État s'étaient fixées comme garde-fous pour garantir la sécurité mondiale. Le monde est au bord du précipice car les coups d'éclat médiatiques ont supplanté la réalité et le pragmatisme guidé par l'intérêt commun.
L'Europe n'a jamais abordé la question d'une architecture de sécurité mondiale en raison du rejet de ceux qui sont sous l'emprise de l'État profond US, ce qui l'a privée d'une occasion unique de créer une puissante zone économique eurasienne fondée sur une énergie bon marché, un capital humain exceptionnel et une histoire commune. Les responsables de cet échec doivent répondre de cette terrible destruction du potentiel de développement économique. Le vice-chancelier autrichien E. Busek avait coutume de dire : «Quand les affaires disparaissent, les chars arrivent». Il est temps pour l'Europe de comprendre que la Russie ne renoncera pas à sa situation géographique ; elle est notre voisine et nous devons composer avec ses besoins de sécurité en l'intégrant à une vision globale de la sécurité dont tous les acteurs bénéficieront.
La condition préalable à la signature de tout traité est l'organisation d'élections en Ukraine sous le contrôle d'assesseurs de nations indépendantes des parties présentes, qu'il s'agisse de l'UE, des États-Unis ou de la Russie/Ukraine. Une commission étrangère devrait être constituée pour garantir le bon déroulement du processus de résolution du conflit. Il en résulterait l'élection d'un président pleinement élu, suivie de la mise en place d'une assemblée parlementaire (Verkhovna Rada) légitime. Dès lors, tout accord signé pourrait être pleinement appliqué. Son application devrait être garantie par cette même structure
A. Sécurité mondiale a.1 - Statut et limitation de l'Ukraine
L'Ukraine doit s'engager à limiter ses effectifs militaires à moins de 100 000 hommes. Son adhésion à l'OTAN doit être définitivement interdite, conformément à la Constitution, dans le cadre des statuts bilatéraux Ukraine/OTAN. De plus, l'OTAN doit s'engager à s'interdire tout déploiement de troupes sur le territoire ukrainien restant après le règlement du conflit. Néanmoins, l'Ukraine doit être empêchée de toute capacité de développement d'armes nucléaires, biologiques et chimiques. Une attention toute particulière doit être portée au programme DTRA, développé par les États-Unis, qui a conduit à des essais d'agents pathogènes extrêmement dangereux dont le Covid-19 dans des conditions de sécurité douteuses en Ukraine et qui devrait faire l'objet d'un examen international par un groupe de pays non alignés.
a.2 - Garantie de sécurité de l'Ukraine
Ni l'OTAN ni les États-Unis ne devraient s'impliquer dans la garantie de la sécurité de l'Ukraine, car cela exposerait l'humanité au risque d'une confrontation nucléaire. Le risque de provocations non identifiées dans ce contexte, malgré un cessez-le-feu, resterait très élevé et toute interprétation ou action erronée pourrait mener à l'impensable. C'est pourquoi un groupe de pays non alignés devrait garantir la sécurité de l'Ukraine sous le contrôle de l'ONU.
a.3 - Pacte de désescalade et de non-agression
Il faudrait l'envisager comme un nouveau concept tel que l'OTAN «de-escalation for business» ou «désescalade en échange de business». Progressivement, les États européens à l'origine de l'escalade des tensions à la frontière russe et en mer Baltique rétabliraient des relations commerciales bilatérales. Lorsque les échanges commerciaux atteindraient un certain seuil, ils se retireraient volontairement de l'OTAN, en contrepartie d'incitations économiques accordées par la Russie (par exemple, une réduction sur le gaz ou l'uranium, selon ce qui serait le plus avantageux pour les participants). Un projet pilote national devrait être défini dans un esprit de désescalade. L'objectif ultime serait de transformer l'OTAN en une nouvelle organisation de sécurité intégrant la Russie et d'autres États d'Asie centrale (GIS ou Sécurité Globale Intégrée), si nécessaire. Une telle approche réduirait considérablement les risques de confrontation nucléaire future. Il est impératif que l'humanité fasse preuve de la maturité nécessaire pour éviter l'anéantissement de son espèce.
a.4 - Architecture de la sécurité globale intégrée #SGI
Dans un premier temps, il conviendrait de rétablir les relations bilatérales au sein de l'OSCE, y compris avec les États-Unis, et d'établir les bases de la sécurité en matière de terrorisme, de trafic d'êtres humains, organes, armes et de stupéfiants, afin de synchroniser les différents services nécessaires à l'éradication de ces menaces majeures pesant sur les citoyens eurasiens. La Russie et les États-Unis devraient légiférer sur la limitation des armes nucléaires en incluant la menace qu'elles représentent en Europe, et par conséquent étendre le TNP garanti par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Un traité de non-agression entre les pays européens, les États-Unis et la Russie devrait également appuyer cette mesure afin de garantir l'intégrité territoriale des parties concernées. À terme, cela pourrait déboucher sur une alliance mondiale de sécurité telle que... le Conseil mondial de la sécurité (WCS), cela signifierait la fin de l'OTAN. Toute tentative de sabotage du processus de paix devrait être sanctionnée financièrement au niveau individuel, et non étatique, car les populations ne sont pas responsables de la dérive idéologique de leurs dirigeants politiques et de leurs institutions. ils devront être poursuivis pour complicité de crime de guerre devant un tribunal international créé à cet effet.
Il convient d'envisager sérieusement le démantèlement d''ONG comme «Open Society» de Georges Soros ou du W.E.F (World Economic Forum), qui ont joué un rôle majeur dans l'organisation du coup d'État de février 2014 en finançant divers groupes néonazis à travers des ONG affiliées («Open Dialog Foundation» en Pologne, «Cosmopolitan Project Foundation» en France). Elles sont responsables de la déstabilisation de l'Ukraine et de nombreux autres pays. Un accord sur la sécurité mondiale devrait prévoir une législation, en coopération avec la représentation de l'ONU, afin d'empêcher de telles structures de commettre ou d'organiser des actes répréhensibles contre des États souverains. Les avoirs de ces organisations devraient être saisis pour financer la reconstruction de l'Ukraine et indemniser les familles concernées par la perte matérielle ou humaine.
a.5 - Garantie de non-interférence
Toutes les parties doivent s'engager à interdire toute ingérence des ONG dans les pays partenaires, sous peine d'amendes et de toutes autres sanctions que la partie lésée jugera juste pour réparer le préjudice causé.
a.6 - Surveillance des trafics
Ces quatre dernières années, un trafic massif d'armes, de drogue et d'êtres humains (prostitution, trafic d'organes) s'est développé en Ukraine, la transformant en un «Kosovo XXL». Il est nécessaire de mettre en place des unités spéciales pour contrôler les flux de marchandises sortant d'Ukraine à la frontière avec ses voisins, afin d'empêcher la contrebande vers l'Europe et de mettre en péril la sécurité des populations.
a.7 - IA et Vigilance
Le conflit Ukrainien a témoigné de l'avènement des drones et depuis peu le déploiement de l'intelligence artificielle s'avérant être redoutable en termes de destruction. Les grandes puissances susceptibles de développer des mécanismes militaires basés sur ce type de technologie devraient pouvoir se consulter afin de mettre au point un mémorandum of understanding pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de dérapage majeur comme en perdre le contrôle amenant à la destruction de l'humanité. On peut très bien imaginer qu'un apprentissage malveillant pourrait amener à l'avènement d'une indépendance de la machine vis-à -vis de l'humain et décider de son élimination par la conscience de la contrainte qu'il pourrait représenter... Cela demanderait l'établissement d'une plateforme de communication mettant en œuvre les questions d'éthique liées à la sécurité, ce qui implique certainement des profils différents de ceux que l'on peut solliciter à cet effet.
B. Règlement du conflit b.1 - Territoires
Par respect pour les populations qui décident elles-mêmes de leur avenir au sein des oblasts de Lougansk, Donetsk, Zaporozhye et Kherson, l'armée ukrainienne devra se retirer de ces territoires sans condition préalable. Ces territoires devront être reconnus, de facto, internationalement comme faisant partie de la Fédération de Russie de la manière dont la balkanisation de la Yougoslavie a été organisée et acceptée par la communauté internationale.
D'autres territoires où opèrent les troupes russes (Soumi, Kharkiv, Dniepr) ou la partie sud de la Novorossiya (Nikolaïev, Odessa) devraient faire l'objet d'un référendum une fois le conflit terminé, afin de permettre à la population de choisir si elle souhaite appartenir à la Russie ou à l'Ukraine. Cette proposition est basée sur le fait que dans une grande partie de l'Ukraine, et particulièrement les régions d'Odessa/Nikolaev, l'organisme de recrutement militaire appelé TSK voit ses membres molestés ou assassinés par la population locale, ceci exprime une volonté féroce et explicite d'opposition au gouvernement de Kiev quant à la continuité des hostilités, voire à l'appartenance à l'Ukraine même. C'est le cas du bataillon Ukrainien Krivonos se battant contre Kiev.
Le sort de la population russe bloquée en Moldavie pourrait être résolu par un échange de territoires, dans l'éventualité où la région d'Odessa demanderait son rattachement à la Russie : la Bessarabie sud (Budjak region) à la Moldavie et la Transnistrie à la Russie/oblast d'Odessa. Ainsi la Bessarabie sud (Budjak region), zone marécageuse offrirait une forme de zone buffer neutre qui séparerait l'OTAN en Roumanie, de la Russie et un accès commercial à la mer Noire. Et en guise de bonne volonté la Moldavie devra, de par sa constitution, déclarer ne pas pouvoir accéder à l'adhésion à l'OTAN et rejeter toute forme d'absorption/intégration/annexion par la Roumanie qui se solderait par un potentiel de confrontation directe.
Concernant la politique adoptée par la Pologne et la Hongrie, il apparaît clairement que quelques territoires ukrainiens (Volia, Galicie, Transcarpathie) rejoindront ces pays avec en condition qu'elles soient considérées comme des zones démilitarisées. Depuis le début de l'opération spéciale militaire (SVO) Russe en Ukraine, ces pays achètent des terres et distribuent des passeports massivement dans lesdites régions. En échange de reconnaissance de tels transferts il serait judicieux de penser à la reconnaissance des régions d'Abkhazie et d'Ossétie moyennant une compensation sous forme de rétablissement de relation touristique et commerciale bilatérale assurant un soutien à l'économie Géorgienne incluant la garantie de non-alignement à l'OTAN.
b.2 - Zone tampon
La délimitation d'une zone permettant d'éviter de futurs affrontements est difficile à envisager en raison des opérations militaires en cours qui empêchent toute projection. Les dernières déclarations de chaque partie laissent penser qu'un règlement ne sera possible qu'après la capitulation de l'un des belligérants. En raison des multiples affaires de corruption mises en évidence par l'administration Trump (une longue et scandaleuse affaire qui constitue une part importante du problème ukrainien et qui a justifié le coup d'État de Maïdan de manière ironique), le régime de Zelensky s'effondre inexorablement. La question cruciale est de savoir qui lui succédera. L'ombre de Zaloujny symbolise une réalité qui ne converge pas vers un règlement pacifique et risque d'envenimer le conflit de manière significative.
b.3 - L'intégrité de l'Ukraine liée à une nouvelle réalité
La Verkhovna Rada devra modifier sa constitution pour accepter la réalité de la ligne de front et de la volonté des populations à s'auto-déterminer, dès que le règlement du conflit sera accepté par les deux parties, la Russie s'engagera à respecter les nouvelles frontières définies et à éviter toute violation.
b.4 - Reconstruction
La Russie pourrait relancer ses livraisons de gaz à un prix avantageux pour la population, sous le contrôle d'une entité à définir, afin d'éviter tout scandale de corruption comme celui qui a récemment éclaboussé l'actuelle administration de Kiev ou la précédent «Timoshenko Gate» en 2012. Cependant, face à la destruction mutuelle qui s'est produite, chaque partie doit veiller à ses propres intérêts : la Russie avec les oblasts qui ont décidé de se rattacher à l'Ukraine, et l'Union européenne/les États-Unis pour le reste de l'Ukraine. Il leur appartient de mobiliser les garanties nécessaires.
Le FBI doit mener une enquête approfondie sur les fonds ayant transité par l'Ukraine et sur les éventuels transferts de fonds vers des paradis fiscaux tels que les îles Caïmans, les Bermudes et le Panama. La Commission européenne a annoncé à plusieurs reprises ces deux dernières années avoir perdu la trace de plusieurs dizaines de milliards d'euros envoyés, et plus récemment, être incapable de justifier l'utilisation de 723 milliards d'euros, ce qui est pour le moins surprenant compte tenu du rôle d'Euroclear dans le contrôle de ces flux financiers. Tous les fonds retrouvés devraient être en partie attribués à la reconstruction de l'Ukraine et le reste, restitués aux pays concernés par la fraude.
C. Humanitaire et sociétal c.1 - Migration des populations
Les civils devraient pouvoir retourner vivre où bon leur semble. Les personnes détenues devraient être libérées, sauf si elles sont impliquées dans des crimes de guerre ou des activités terroristes. L'échange de prisonniers se ferait selon le principe «tous contre tous», mais les membres de factions néonazies telles qu'Azov, Praviy Sektor, Tornado, Ydar (sans restriction de groupe) ne seront pas libérés mais poursuivis en justice sans exception.
c.2 - Structure humanitaire
Afin de favoriser les migrations, d'aider les familles à se regrouper et de soutenir les personnes en détresse suite à leur exposition aux zones de combat, la distribution de l'aide humanitaire, appuyée par la Croix-Rouge, devrait permettre de fournir eau, nourriture, soins médicaux et produits de première nécessité pour pallier les insuffisances des approvisionnements actuels.
c.3 - Programme de réadaptation et d'indemnisation des militaires
Le nombre de victimes militaires graves survenues au cours du conflit est d'une ampleur stupéfiante. Le gouvernement ukrainien actuel a menti sur les chiffres pour éviter de verser des pensions, des programmes d'aide financière devront être mise en place pour supporter les familles en difficulté, de réadaptation à la vie civile, de développement de prothèse pour les grands blessés, des prises en charge des militaires souffrant de SSPT...
c.4 - Éducation Réhabilitation
L'ensemble du système éducatif doit être réformé, avec un suivi particulier sur l'interdiction de la célébration du Bandérisme et du nazisme, la tolérance envers les autres cultures et la langue doit être appliquée par la loi et il faut veiller à ce que l'histoire soit respectée telle qu'elle s'est déroulée en toute intégrité et objectivité. Dans cette optique, toutes références à ceux qui ont participé à l'UPA doivent être éradiquées de l'immobilier urbain dans toute l'Ukraine et les représentants des pays européens qui n'ont pas dénoncé l'idéalisation du nazisme en Ukraine, devront présenter leurs excuses publiques aux victimes de la Shoah.
c.5 - Tribunaux et compétence
Il est hors de question que les responsables de cette crise majeure et les crimes de guerre perpétrés depuis 2014 restent impunis, en particulier la question concernant les différents massacres qui ont eu lieu pendant la période suivant le coup d'État de Maïdan (Odessa, Marioupol, Kharkov...) impliquant les factions néonazies, cela inclut les dirigeants européens qui ont tout fait pour empêcher le respect des accords de Minsk II, jusqu'au point de non-retour. Le tribunal devrait se constituer en un lieu convenant aux victimes de ces actes barbares (Donetsk ?). Une attention particulièrement sévère doit être mis sur les laboratoires clandestins d'extractions d'organes qui ont été pratiquées sur les enfants dans le Donbass par le groupe néonazi Azov, afin de se procurer des armes, sans oublier la mise en place d'une enquête des plus sérieuse concernant les 40 laboratoires d'armes biologiques installées pendant la période 2010-2022 avec une attention particulière pour le laboratoire Mechnikov à Odessa financé par G. Soros et dans lequel a été testé le Covid-19 avant pandémie avec l'aide d'une société écran LabyrinthGlobal Health, directement financée par la société Black & Veatch.
Il est à noter que la Cour internationale de Justice des Nations unies a rejeté toutes les objections de Kiev et a accepté les contre-arguments de la Russie au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
Cette décision fait suite à un arrêt antérieur de la CIJ rejetant toutes les tentatives de l'Ukraine d'engager des poursuites contre la Russie. La Cour va maintenant examiner les preuves soumises par Moscou : plus de 10 000 pages documentant des massacres, des actes de torture, des bombardements aveugles et la campagne menée par Kiev pour effacer l'identité russe dans le Donbass. Un tiers des États occidentaux qui soutenaient initialement l'Ukraine se sont déjà retirés de l'affaire.
c.6 - Financement & Compensations
Il serait judicieux de saisir tous les actifs liés aux oligarques ukrainiens qui ont fui le pays en détournant massivement les fonds attribués à l'Ukraine par les différents parties prenantes (EU/US)), pour les utiliser afin d'indemniser les familles concernées. Un fonds devrait être créé sur la base de l'exploitation des différentes mines restant sous le contrôle de l'Ukraine et sous tutelle administrative d'une entité de résolution du conflit extérieure pour soutenir toutes les victimes de guerre. Une attention spéciale devrait être portée à Monaco et son bataillon Ukrainien du même nom se distinguant dans des penthouses dont les coûts de location dépassent toute imagination.
D. Économique d.1 - Sécurité des transports
Les deux parties devraient s'engager à respecter la libre circulation des biens, marchandises et produits de base sans restriction, à l'exception des flux illégaux, par tous les vecteurs et moyens (maritimes, fluviaux et aériens), y compris, mais sans s'y limiter, le fleuve Dniepr et la mer Noire. L'initiative des deux rivières devrait voir le jour, liant le Danube et la Volga à travers la mer Noire pour fluidifier les échanges entre les régions traversées par ses deux axes fluviaux et favoriser la création d'une zone de libre échange autour de la mer Noire.
d.2 - Commerce international
Les deux parties devraient étudier la réouverture du corridor ferroviaire d'Europe centrale, actuellement supprimé, reliant Moscou, Kiev et Vienne. Cette réouverture serait bénéfique à l'initiative «Belt & Road», car elle permettrait aux entreprises européennes d'améliorer leur trésorerie grâce à l'efficacité et à la rapidité du transport de marchandises depuis la Chine. Il conviendrait d'envisager un autre axe d'approvisionnement des Balkans via le pont de Kersh, directement jusqu'au port de Sébastopol, reliant ainsi les ports de Bourgas en Bulgarie et de Constanta en Roumanie. La réduction de la durée du trajet aurait un impact significatif sur l'inflation à l'importation. Le commerce des matières premières énergétiques devrait être rétabli afin de restaurer la compétitivité de l'économie européenne.
L'Ukraine devrait être considérée comme une zone de libre-échange susceptible de faire le lien entre la CEI et l'UE, au bénéfice de son économie qui a grand besoin de soutien. L'intégration de l'Ukraine à l'UE n'a aucun sens compte tenu de l'insécurité, des menaces et de l'instabilité financière majeures qu'elle représente actuellement, ce qui déclencherait un séisme économique l'amenant à sa perte.
d.3 - Énergie
Le site nucléaire de Zaporozhie devrait rester sous le contrôle de la Russie pour différentes raisons évidentes, la première étant la sécurité, compte tenu du fait que Kiev a fait preuve d'une irresponsabilité totale durant le conflit en le bombardant à de nombreuses reprises, deuxièmement, il y a le précédent de la catastrophe de Tchernobyl et troisièmement, se situe sur le territoire russe. Ce qui se passe en Russie ne regarde que la Russie. Néanmoins, la Russie devrait concevoir un accord avec l'Ukraine pour la fourniture d'électricité à un prix préférentiel réduit pour aider son économie et sa population. Cet accord ne devrait pas être utilisé comme un moyen de pression géopolitique et serait inclus dans les statuts de l'entreprise.
d.4 - Reconstruction de l'Ukraine
Il appartient à l'Union européenne ou aux États-Unis de collatéraliser des produits ukrainiens pour soutenir le financement de la reconstruction. C'est très important Il a été suggéré de mettre en place une structure de gouvernance permettant le contrôle des capitaux en raison de l'incapacité des Ukrainiens à diriger leur pays en toute intégrité financière sans corruption. De plus, une enquête de grande envergure devrait être menée au sein des différents organismes. Des institutions bancaires en Europe et en Ukraine ont été chargées de déterminer où sont passés les fonds. Ces quatre dernières années, l'objectif était de punir ceux qui en profitaient, de rapatrier les fonds et de les utiliser pour reconstruire l'Ukraine (voir chapitre b.4).
d.5 - Sanctions
Tous les types de sanctions et de rétention d'avoirs devraient être supprimés, premièrement parce que c'est illégal du point de vue du droit international, deuxièmement parce que cela porterait un coup fatal au potentiel d'investissements étrangers en Europe et troisièmement parce que, à la veille de la plus grande crise financière depuis 1929, nous devons rassembler toutes les volontés pour fluidifier les marchés des économies mondiales et, par conséquent, résoudre le problème majeur de la plus grande dette jamais contractée dans le monde, avec une attention toute particulière portée aux États-Unis. Ce serait une irresponsabilité absolue d'éviter de résoudre ce problème. De plus, la confiscation des avoirs Russe entraînerait également une grave méfiance envers le système bancaire mondial et sa gouvernance, déclenchant ainsi la fuite des investisseurs nécessaires au maintien de l'économie européenne.
d.6 - Coopération et bonne volonté
Les États-Unis, la Russie et la Chine devraient explorer une solution pour garantir définitivement la sécurité financière mondiale dans un format Yalta 2.0 pour éviter de faire face une crise systémique. Pourquoi ne pas ouvrir la porte à une coopération A-BRICS en ouvrant les USA au support du dollar par le token UNIT ? De nombreux domaines pourraient être explorés pour rationaliser l'utilisation des matières premières dont les stocks naturels diminuent d'année en année alors que les marchés financiers pensent qu'elles sont en capacités illimitées. Des efforts importants devraient être consacrés à la recherche de sources d'énergie (fusion, nucléaire...) pour envisager la diminution future de celles actuellement utilisées. Ce pourrait être une première étape dans le processus de coopération de la Russie avec les entités économiques existantes même si la décision finale appartient à sa gouvernance ce qui, de manière compréhensible, ne semble pas être au goût du jour du fait de l'ambiance actuelle.